L’écart de revenu entre les nouveaux immigrants et le grand public s’est considérablement réduit, selon le DPB

Le revenu total des nouveaux immigrants est passé de 55 % du revenu médian canadien à 78 % entre 2014 et 2018.

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L’écart de revenu entre les nouveaux immigrants et le grand public canadien s’est considérablement réduit au cours des années qui ont précédé la pandémie, selon une étude. rapport du directeur parlementaire du budget qui suggère que les liens familiaux et l’expérience de travail ou d’études « préalable à l’admission » jouent un rôle important dans la création de meilleurs résultats économiques.

Entre 2014 et 2018, le revenu total des nouveaux immigrants est passé de 55 pour cent du revenu médian canadien à 78 pour cent. Les professionnels tels que les ingénieurs, les comptables, les scientifiques appliqués et les médecins sont à l’origine de cette tendance.

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« Ces augmentations relatives des revenus des immigrants méritent d’être explorées davantage compte tenu du contexte d’immigration future croissante », a déclaré le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, dans le rapport rendu public le 12 janvier.

Les gains décrits dans le rapport constituent une nette amélioration par rapport aux décennies précédentes ; en 2009, les nouveaux immigrants gagnaient seulement environ la moitié de ce que gagnait l’ensemble de la population canadienne.

Les immigrants récents ont en moyenne une plus grande expérience canadienne et s’appuient de plus en plus sur les liens familiaux et communautaires existants.

Le nombre d’immigrants au Canada devrait augmenter de 500 000 en 2025 et 2026, et le gouvernement fédéral a déclaré qu’il maintiendrait ce seuil pour l’année suivante. L’afflux augmentera l’offre de main-d’œuvre, selon le ministre de l’Immigration Marc Miller dit journalistes en novembre.

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Miller a ajouté que les nouveaux immigrants n’aggraveront pas nécessairement la pénurie de logements ; en fait, ils pourraient contribuer à l’atténuer. Le gouvernement pourrait ajuster le processus de demande pour garantir qu’une plus grande proportion d’immigrants entrants soient formés dans les métiers et la construction afin qu’ils puissent construire les maisons dont le Canada a si désespérément besoin.

Cependant, dans une déclaration commune du 12 janvier, le ministre libéral du Logement, Sean Fraser, et Miller ont été contraints de défendre la décision d’augmenter les niveaux d’immigration après que la Presse Canadienne a rapporté le 11 janvier des documents internes de 2022 montrant que les hauts fonctionnaires avaient été avertis d’un risque majeur. L’augmentation de l’immigration pourrait affecter l’accès au logement et aux services.

Fraser et Miller ont déclaré que sans une immigration accrue, l’économie aurait diminué après la pandémie de COVID-19 et les entreprises auraient été confrontées à des pénuries de main-d’œuvre.

Le rapport du DPB fait également valoir que l’immigration peut améliorer les niveaux de productivité du Canada, mais que cela prendra du temps. À mesure que les nouveaux immigrants s’intègrent au marché du travail, leurs niveaux de productivité ont tendance à diminuer, écrit Giroux.

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La prévalence croissante de l’expérience de « pré-admission », c’est-à-dire qu’un immigrant a travaillé ou étudié au Canada de manière temporaire avant d’obtenir le statut permanent, est en partie responsable de l’augmentation des revenus, indique le rapport.

« Ceux qui séjournent temporairement au Canada pour étudier et/ou travailler acquièrent de l’expérience et obtiennent des résultats relativement bons sur le marché du travail lorsqu’ils deviennent résidents permanents », a écrit Giroux. « Cela suggère que le fait d’autoriser l’entrée temporaire des immigrants et de leur accorder ensuite la résidence permanente contribue à réduire les écarts de revenus entre les immigrants. »

Le nombre d’immigrants ayant des liens familiaux au Canada a également augmenté parallèlement aux revenus, « ce qui suggère que les réseaux sociaux préexistants sont importants pour les résultats économiques », a écrit Giroux. « Avoir accès à un réseau de contacts à l’arrivée contribue probablement à de bons résultats sur le marché du travail. »

Ainsi, les liens familiaux pourraient jouer un rôle aussi important dans l’augmentation des revenus que le fait une expérience de travail antérieure au Canada.

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« Les résidents temporaires obtiennent souvent un statut permanent, auquel cas ils ont une plus grande expérience de travail/études et/ou une plus grande familiarité avec le Canada », note le rapport.

« Cette tendance, combinée à une plus grande sur place Les communautés qui offrent un réseau social plus solidaire signifient que les nouveaux immigrants entrent dans un environnement plus réceptif, facilitant ainsi leur transition sur le marché du travail.

— avec des fichiers de La Presse Canadienne

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