L’accusation fait suite aux allégations d’un ancien marin selon lesquelles elle aurait été violée par Edmundson à bord du NCSM Provider en novembre 1991
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Le vice-amiral Haydn Edmundson a été accusé d’agression sexuelle et d’actes indécents, a annoncé mardi le ministère de la Défense nationale.
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L’affaire sera entendue par un tribunal civil.
Les accusations font suite aux allégations d’un ancien marin selon lesquelles elle aurait été violée par Edmundson à bord du NCSM Provider en novembre 1991.
« Comme l’affaire suit actuellement le système de justice civile, aucune autre information ne peut être divulguée pour le moment », a noté le MDN dans sa déclaration.
Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes a commencé l’enquête sur Edmundson après que CBC News a informé le MDN qu’il était sur le point de publier un article mettant en vedette des remarques officielles de la victime présumée.
Stéphanie Viau a déclaré à CBC qu’Edmundson, qui était alors lieutenant-commandant, lui avait exposé ses parties génitales alors qu’il se trouvait sur un navire de la marine lors d’un exercice. Viau, à l’époque, était un membre de la Marine canadienne âgé de 19 ans.
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Elle allègue qu’Edmundson l’a violée à bord plusieurs jours plus tard, alors que le navire était amarré à Pearl Harbor, à Hawaï.
Edmundson a nié les allégations. « Le vice-amiral Edmundson continue de nier toute suggestion d’inconduite criminelle et attend avec impatience l’opportunité de restaurer sa réputation distinguée pour le service rendu à notre pays », a déclaré Brian Greenspan, l’avocat de l’officier de marine, dans un communiqué.
Viau a déclaré qu’elle n’avait pas signalé l’agression à l’origine parce qu’elle avait peur de dénoncer le troisième officier le plus haut gradé du navire. Elle a décrit à CBC une culture de silence omniprésente entourant l’inconduite sexuelle, un manque de soutien de la chaîne de commandement militaire et la peur de représailles professionnelles.
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Viau ne voulait pas que la police ou le système judiciaire des Forces canadiennes soient impliqués dans l’enquête parce qu’elle ne faisait pas confiance aux militaires pour enquêter correctement et poursuivre son cas. L’armée a refusé une demande d’intervention de la GRC dans l’affaire.
En réponse au dépôt d’accusations contre Edmundson, l’avocat de Viau, Paul Champ, a déclaré : « Puisque l’affaire est maintenant devant les tribunaux, mon client ne fait aucun autre commentaire que de dire que nous attendrons que la justice suive son cours. «
En avril, il a été annoncé qu’Edmundson avait temporairement quitté son poste de commandant du Commandement du personnel militaire à Ottawa. Edmundson fait maintenant partie de l’unité de transition des Forces armées canadiennes, qui est généralement la dernière étape avant la retraite.
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La SRC avait précédemment rapporté qu’Edmundson avait fait l’objet d’une enquête sur des allégations de comportement inapproprié avec des subordonnées féminines à la fin des années 1990. Les réclamations contre lui remontent à l’époque où il était capitaine de corvette et supervisait la formation au centre de formation des officiers de marine à Esquimalt, en Colombie-Britannique.
Après ce reportage sur un comportement inapproprié présumé, le MDN est venu à la défense d’Edmundson. Le ministère a noté dans un communiqué qu’Edmundson n’avait jamais été inculpé ni soumis à aucun type de mesure administrative. « Commenter davantage les affaires pour lesquelles aucune accusation n’a été portée serait à la fois inapproprié et irresponsable, car cela aurait une incidence sur le droit des individus à la dignité et à l’égalité », a-t-il ajouté.
Au cours des 11 derniers mois, l’armée a été secouée par des allégations d’inconduite sexuelle de la part de ses hauts dirigeants.
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En octobre, il a été révélé que la police militaire enquêtait sur une allégation d’inconduite sexuelle contre le lieutenant-général. Steven Whelan, l’officier recruté pour remplacer Edmundson en tant que chef du personnel militaire. Le commandement du personnel militaire dirigé par Whelan et Edmundson était chargé d’éliminer les « comportements nuisibles et inappropriés » dans les Forces canadiennes ainsi que de recruter. Whelan n’a pas commenté.
Ce journal a révélé en octobre que le lieutenant-général. Trevor Cadieu, qui devait prendre le commandement de l’armée canadienne, faisait l’objet d’une enquête policière après des allégations d’inconduite sexuelle. Cadieu nie tout acte répréhensible.
Le chef d’état-major à la retraite, le général Jon Vance, a fait face à un certain nombre d’allégations d’inconduite sexuelle et a été inculpé en juillet d’un chef d’entrave à la justice.
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En août, le major-général. Dany Fortin a été accusé d’agression sexuelle. Vance et Fortin nient tout acte répréhensible.
major-général. Peter Dawe a été mis en congé payé début mai après qu’il a été révélé qu’il avait écrit une référence positive pour tenter d’influencer la condamnation d’un officier reconnu coupable d’agression sexuelle. La haute direction militaire a discrètement ramené Dawe au quartier général de la défense en septembre pour travailler sur des dossiers d’examen d’inconduite sexuelle. Mais la colère qui en a résulté chez les victimes d’agression sexuelle a forcé les Forces canadiennes à retirer temporairement Dawe de son nouvel emploi et a soulevé de nouvelles questions quant à savoir si la haute direction était sérieuse à propos de l’inconduite sexuelle.
Viau a déjà soulevé des inquiétudes quant à la façon dont son cas a été traité par le MDN. Après avoir été rendue publique, Jody Thomas, la sous-ministre du MDN, a contacté le ministère fédéral où Viau travaille maintenant et a parlé à son sous-ministre, a rapporté CBC.
Le MDN a déclaré que Thomas s’était excusé pour ses actions et qu’elle essayait seulement de s’assurer que Viau avait le soutien dont elle avait besoin.
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