[ad_1]
La version suivante de ce livre a été utilisée pour la création de ce guide d’étude : Kang, Han. Le Végétarien. Portobello Books, 2015. Édition brochée. Traduction anglaise par Deborah Smith, 2015.
Ce livre a été publié à l’origine en coréen. Le roman est divisé en trois parties, chacune racontée du point de vue d’un personnage différent, toutes liées par les actions d’un personnage central. Chaque partie est divisée en sous-sections plus petites de longueurs variables. Il n’y a pas de chapitres ni de titres de chapitre. La structure de l’analyse représente les endroits où le récit se divise en sous-sections susmentionnées.
La première partie s’intitule « La Végétarienne » et est racontée à la première personne par M. Cheong, le mari traditionaliste de Yeong-hye, qui bouleverse un jour sa vie tranquille et ordonnée en devenant végétarien. M. Cheong considère cela comme personnellement gênant (dans la mesure où cela perturbe sa routine quotidienne très appréciée) et professionnellement gênant (car les choix de sa femme rendent les rencontres sociales gênantes avec ses collègues). Il trouve également que les choix de sa femme sont dérangeants en termes de vie de couple et de famille. Par exemple, lors d’un dîner de famille, le père conservateur de Yeong-hye la frappe. Cette confrontation a un impact tout aussi bouleversant sur la sœur de Yeong-hye, In-hye, et sur le mari d’In-hye (qui n’est jamais nommé).
Dans cette section, on trouve des interjections narratives surlignées en italique, écrites à la première personne par Yeong-hye. Ces récits décrivent le rêve qui semble l’avoir poussée à devenir végétarienne, ses expériences actuelles avec ce rêve et d’autres, et font également référence à une confrontation traumatisante avec son père dans son enfance.
La deuxième partie s’intitule « Marque mongole » et est racontée du point de vue du mari d’In-hye, appelé dans cette analyse « l’artiste ». La narration révèle que M. Cheong a entamé une procédure de divorce et que Yeong-hye a déménagé seule. Yeong-hye est toujours végétarienne. Pendant ce temps, l’artiste devient de plus en plus obsédé par Yeong-hye, et plus particulièrement par une tache de naissance pâle (une marque mongole) sur ses fesses. Il canalise son obsession dans son travail, d’abord dans une série de croquis représentant Yeong-hye et un inconnu recouverts de fleurs en train de faire l’amour, puis dans deux enregistrements vidéo auxquels il fait participer Yeong-hye. Dans le premier, l’artiste s’enregistre en train de couvrir le corps nu de Yeong-hye de peintures de plantes et de fleurs. Dans la deuxième vidéo, l’artiste enregistre un collègue artiste en train de se faire peindre le corps. La tentative de l’artiste de recréer les croquis de son livre en faisant faire l’amour à son collègue et à Yeong-hye se solde par un échec. Plus obsédé que jamais, l’artiste se fait peindre le corps par un autre collègue, se rend chez Yeong-hye et s’enregistre en train d’avoir des relations sexuelles passionnées avec elle. La suite de leur rencontre est interrompue par l’arrivée d’In-hye et une confrontation qui se termine par l’internement de Yeong-hye dans un hôpital psychiatrique.
La troisième partie s’intitule « Flaming Trees » et alterne une narration au présent (décrivant la visite d’In-hye à sa sœur à l’hôpital) avec une narration au passé (décrivant des incidents survenus dans un passé récent et plus lointain). L’ensemble de cette narration révèle que Yeong-hye est dans un hôpital psychiatrique depuis des mois ; qu’In-hye s’est séparée de son mari (l’artiste) ; et qu’In-hye a fini par réaliser que Yeong-hye s’est battue pour vivre une vie d’indépendance à laquelle elle (In-hye) a aspiré mais n’a jamais eu le courage de vivre.
La narration révèle également la conviction de Yeong-hye selon laquelle elle ressemble de plus en plus à un arbre. Malgré ses croyances sur ce qui devrait arriver à sa sœur et les efforts des médecins pour forcer Yeong-hye à consommer de la nourriture, In-hye en arrive à un point où elle ressent le besoin de se battre pour le droit de sa sœur à vivre et à mourir, selon ses propres conditions. Le récit se termine avec In-hye voyageant dans une ambulance avec Yeong-hye, à la recherche de signes de soutien, de droiture et de vérité parmi les arbres que l’ambulance croise.
[ad_2]
Source link -2