Le vaisseau spatial de SpaceX a terminé son premier lancement entièrement intégré avant d’exploser

SpaceX a enfin terminé son premier test en vol Starship entièrement intégré après des mois de retards et un lancement essuyé plus tôt dans la semaine, mais pas aussi facilement qu’il l’aurait souhaité. La combinaison de Starship et d’un booster Super Heavy a décollé des installations de SpaceX à Boca Chica, au Texas, à 9 h 34, heure de l’Est, après une brève attente, mais n’a pas réussi à se séparer et s’est effondrée dans une manœuvre de retournement bâclée avant d’exploser.

Le PDG Elon Musk avait précédemment demandé aux passionnés de tempérer leurs attentes. Le vol Starship était destiné à collecter des données pour de futurs voyages boostés. Comme SpaceX l’a expliqué lors de son livestream, nettoyer la rampe de lancement était le seul objectif – tout ce qui allait au-delà n’était qu’un bonus. L’entreprise a annulé la première tentative en raison d’une soupape de surpression gelée.

SpaceX n’a ​​pas encore précisé quand il compte effectuer sa prochaine tentative de vol. La tenue dit qu’elle peut produire plus d’un vaisseau à la fois, donc le délai ne sera pas nécessairement long.

Starship et Super Heavy mesurent ensemble 394 pieds de haut, soit plus que la fusée Saturn V. Les 39 moteurs Raptor au total (33 dans le booster, six dans Starship) sont suffisamment puissants pour transporter des charges utiles jusqu’à 330 000 lb en orbite terrestre basse lorsqu’ils sont entièrement réutilisables et 550 000 lb lorsqu’ils sont consommables. Pour le contexte, même Falcon Heavy peut apporter « seulement » 141 000 livres sur cette orbite. La nouvelle fusée permet des missions qui n’étaient tout simplement pas possibles auparavant, y compris d’éventuels voyages vers la Lune et Mars qui nécessitent beaucoup de carburant et de fournitures.

Le succès du prochain test est vital compte tenu du calendrier des plans de SpaceX et des efforts d’exploration de la NASA. SpaceX compte sur Starship pour le tourisme lunaire et autres vols commerciaux. Les atterrissages d’Artemis Moon de la NASA, qui devraient commencer en décembre 2025, dépendront de la fusée pour atteindre la surface et ramener les astronautes à la capsule Orion pour le voyage de retour. Plus tôt SpaceX pourra prouver que Starship est viable, meilleures seront ses chances de minimiser les retards supplémentaires.

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