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ALBANY, NY — Le tueur du « Fils de Sam », David Berkowitz, qui a mis la ville de New York en alerte avec des fusillades nocturnes dans les années 1970, s’est vu refuser la libération conditionnelle après sa douzième comparution devant un tribunal.
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Berkowitz, 70 ans, a été rejeté après un entretien avec la Commission des libérations conditionnelles le 14 mai, selon les informations répertoriées sur un site Web du Département des services correctionnels et de surveillance communautaire de l’État. Les responsables de l’agence correctionnelle n’ont pas fourni d’informations supplémentaires mardi.
Berkowitz a terrorisé la ville avec une série de fusillades qui ont tué six personnes et en ont blessé sept à partir de juillet 1976. Le tireur visait des jeunes femmes et des couples assis dans des voitures. Les journaux l’ont surnommé le « tueur de calibre .44 ». Dans des notes moqueuses adressées à la police et à un journaliste, il s’est fait appeler « Fils de Sam » et a déclaré avoir reçu des messages démoniaques l’invitant à tuer.
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Berkowitz a été arrêté le 10 août 1977, un peu plus d’un an après que la première victime, Donna Lauria, ait été tuée par balle dans le Bronx.
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La police de New York a formé un groupe de travail de 200 personnes pour retrouver le tueur. L’affaire a finalement été résolue après qu’un témoin a signalé la présence d’un homme étrange dans la rue à proximité de la fusillade finale. La police a vérifié les contraventions qui avaient été émises dans la région et les a retracées jusqu’à la voiture et le domicile de Berkowitz à Yonkers, à proximité.
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Berkowitz a été condamné en 1978 à une peine de prison maximale de 25 ans à perpétuité pour chacun des six meurtres. Il est devenu éligible à la libération conditionnelle pour la première fois en 2002.
Berkowitz a depuis exprimé ses remords et déclaré qu’il était un chrétien né de nouveau. Il est détenu au centre correctionnel de Shawangunk, une prison à sécurité maximale située à environ 97 kilomètres au nord de New York.
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