Le troisième chef de convoi accusé reste en détention alors que Tyson ‘Freedom George’ Billings s’est vu refuser la libération sous caution

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Tyson « Freedom George » Billings restera dans une prison d’Ottawa après s’être vu refuser la libération sous caution lundi, le troisième organisateur accusé du soi-disant « Freedom Convoy » à se voir refuser la libération sous caution depuis que les arrestations à grande échelle du week-end du 19 février ont mis fin à « l’occupation » des rues du centre-ville pendant trois semaines.

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Billings, 44 ans, de High Prairie, en Alberta, était assis les bras croisés dans le box des prisonniers lundi alors que la juge de la Cour de l’Ontario Donna Hackett lisait sa longue décision, arrivant finalement à son ordonnance de garder Billings en détention avec une condition lui interdisant de communiquer avec d’autres chefs de convoi.

Tamara Lich, 49 ans, s’est vu refuser la mise en liberté sous caution dans une décision du 22 février de la juge de la Cour de l’Ontario Julie Bourgeois, qui a déclaré qu’elle croyait qu’il y avait une forte probabilité que Lich récidive si elle était libérée.

Le même juge avait auparavant accordé une caution à Chris Barber, qui avait été libéré sous conditions, notamment la promesse qu’il renoncerait à ses journées d’organisation et rentrerait chez lui à Swift Current, en Saskatchewan.

L’avocate de la défense de Lich, basée à Ottawa, Diane Magas, se prépare à monter une autre contestation judiciaire pour la libération de Lich lors d’une audience de révision du cautionnement prévue mercredi.

Pat King, 44 ans, un autre chef de convoi éminent qui a été nommé comme un proche associé de Billings, s’est vu refuser la mise en liberté sous caution vendredi, le juge de paix Andrew Seymour exprimant des inquiétudes similaires selon lesquelles King, s’il était libéré, pourrait continuer à offenser.

Le juge a également exprimé des doutes quant à la fiabilité de la caution proposée par King, une femme nommée Kerry Komix (également connue sous le nom de Kerry Comix) qui a reconnu qu’elle n’avait rencontré King que quatre semaines plus tôt alors qu’elle se rendait à Ottawa pour participer au convoi. Elle avait déposé une caution de 50 000 $ dans le but d’obtenir la libération de King.

Contrairement aux audiences sur le cautionnement de la semaine dernière, cependant, les détails et les raisons de la décision impliquant Billings sont protégés par une interdiction de publication imposée au début de l’audience de lundi.

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Une interdiction de publication est habituellement prononcée par le juge lors des audiences sur le cautionnement à la demande de l’accusé ou de son avocat, bien qu’aucune ordonnance de ce type n’ait été émise lors des audiences précédentes pour Barber, Lich ou King.

L’avocat de la défense Oleksiy Bykov, qui représente Billings, n’a pas demandé d’interdiction de publication au début de l’audience de Billings vendredi, mais a convenu avec le juge lundi, affirmant qu’une ordonnance « serait sage dans ces circonstances ».

Les récentes audiences sur le cautionnement ont donné lieu à de fréquents avertissements des juges adressés aux observateurs qui semblaient diffuser les audiences en direct sur diverses plateformes de médias sociaux – en violation des ordonnances judiciaires de longue date et des lois du code pénal qui interdisent la diffusion des procédures judiciaires.

Billings a été emporté par les arrestations massives par la police d’Ottawa le 19 février – il a diffusé en direct sa propre arrestation sur sa page Facebook – et est resté en détention depuis lors.

Il a été accusé de méfait, d’avoir conseillé de commettre l’infraction de méfait, d’avoir conseillé de commettre l’infraction de désobéir à une ordonnance du tribunal, d’entrave à la police et d’avoir conseillé de commettre l’infraction d’entrave à la police.

La procureure adjointe de la Couronne, Tara Dobec, a déclaré la semaine dernière que Billings faisait face à des accusations supplémentaires d’avoir enfreint une ordonnance du tribunal et d’avoir conseillé à d’autres d’enfreindre une ordonnance du tribunal. Il doit faire sa prochaine comparution devant le tribunal le 14 mars.

Un autre chef de convoi accusé, Steeve Charland, 48 ans, de Grenville, au Québec. doit comparaître devant le tribunal mardi. Charland a été arrêté samedi soir par la Police provinciale de l’Ontario dans la région de Vankleek Hill et a été accusé de méfait et d’avoir conseillé à d’autres de commettre un méfait.

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Charland est un poète et ancien acteur très suivi sur les réseaux sociaux.

Il était l’un des leaders de La Meute, un groupe identitaire québécois créé en 2015 en opposition à la décision du Canada d’ouvrir ses frontières aux réfugiés syriens.

Lors des manifestations du « Freedom Convoy » à Ottawa, Charland a agi comme chef et porte-parole des Farfadaas, un groupe qui s’oppose aux mesures sanitaires de la COVID-19 et dont les membres sont reconnaissables à leurs gilets en cuir marqués d’un geste explétif de la main.

Le groupe a mené une manifestation près de l’intersection des rues Laurier et Laval à Gatineau sur une partie non aménagée de l’immense projet Zibi en soutien au « Freedom Convoy » avant de recevoir l’ordre de partir suite à une ordonnance du tribunal.

-Avec des fichiers de Matthew Lapierre

[email protected]

Twitter.com/helmera

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