Le tribunal entend que les accusés du blocus de Coutts pensaient que la manifestation pourrait conduire à une « guerre »

Contenu de l’article

LETHBRIDGE, Alberta — L’un des deux hommes accusés d’avoir conspiré pour tuer des policiers de la GRC lors du blocus frontalier de Coutts, en Alberta, a qualifié la manifestation de dernier recours et a dit à sa mère qu’il y aurait « une guerre » si la police intervenait.

Annonce 2

Contenu de l’article

« Maman, je vais bien. S’ils commencent la violence, je te dis simplement qu’il y aura une guerre et des victimes de guerre », disait l’un des messages texte transmis au tribunal mardi depuis le téléphone de Chris Carbert.

« Plus tôt vous vous réveillerez, plus tôt vous comprendrez pourquoi je dois faire ce que je dois faire. »

Carbert et Anthony Olienick sont jugés et accusés d’avoir conspiré en vue de commettre un meurtre lors du blocus, qui a bloqué la circulation pendant deux semaines au poste frontière très fréquenté entre le Canada et les États-Unis à Coutts en 2022 pour protester contre les restrictions liées à la COVID-19 et les mandats de vaccination.

Recommandé par la rédaction

Le tribunal a entendu que Carbert était déterminé à mener à bien la manifestation et qu’il n’y avait pas de retour en arrière.

Contenu de l’article

Annonce 3

Contenu de l’article

« Maman, je ne serai pas à la maison tant que les lois ne seront pas votées et que le gouvernement ne sera pas renversé », lui a-t-il envoyé par SMS.

Elle a répondu : « Je pensais que tu pourrais peut-être rentrer chez toi quelques jours, puis repartir. »

Carbert a écrit : « Je ne pense pas que vous compreniez vraiment à quoi cela sert et à quoi cela sert. Si nous perdons ici, je mourrai probablement à la guerre. »

Au même moment, Carbert envoyait un message à sa mère lorsqu’il a reçu un message d’une autre personne lui demandant de rester calme et que la manifestation ne méritait pas un casier judiciaire ou une peine de prison. La personne a rappelé à Carbert qu’il avait un fils.

Des images d’armes à feu provenant du téléphone de Carbert ont également été diffusées mardi, certaines des armes étant sur un canapé ou un lit.

La semaine dernière, le procès a entendu des textes qui dressaient un tableau similaire de rage et de détermination contre quiconque cherchait à démanteler le blocus.

Annonce 4

Contenu de l’article

Un message décrivait le blocus comme « notre dernier combat », tandis qu’une autre personne promettait de partir seulement dans « un sac mortuaire ».

Après que la police ait procédé à des arrestations et saisi des armes près du blocus, les manifestants restants ont quitté Coutts pacifiquement.

Carbert et Olienick sont également accusés de méfait et de possession d’arme dans un dessein dangereux. Olienick est également accusé de possession d’une bombe artisanale.

VIDÉO RECOMMANDÉE

Chargement...

Nous sommes désolés, mais cette vidéo n’a pas pu être chargée.

La Couronne a présenté des témoins et des preuves matérielles pour soutenir qu’Olienick et Carbert conspiraient pour tuer des policiers.

Les agents ont saisi des armes, des gilets pare-balles et des munitions dans des remorques près du blocus, ainsi qu’un permis d’armes à feu au nom de Carbert.

Ils ont ensuite retrouvé au domicile d’Olienick d’autres armes, des seaux de munitions et deux bombes artisanales.

Publicité 5

Contenu de l’article

La Couronne a également présenté des témoignages oculaires d’agents infiltrés.

Les policiers, qui se sont présentés comme des volontaires pour le barrage, ont déclaré au tribunal que M. Olienick avait déclaré qu’il croyait que les policiers étaient les instruments du « diable » Premier ministre Justin Trudeau et qu’ils méritaient d’être pendus. Les policiers ont témoigné qu’Olienick avait déclaré que si la police faisait une descente au barrage, il leur « trancherait la gorge ».

Dans une vidéo d’interrogatoire de police montrée au jury, Olienick a nié avoir visé la police mais a déclaré qu’il craignait une invasion des troupes des Nations Unies ou des communistes chinois.

Il se décrivait lui-même et d’autres comme des « chiens de berger » protégeant « le troupeau » des envahisseurs tyranniques.

Contenu de l’article

Source link-19