vendredi, décembre 27, 2024

« Le travail hybride est là pour rester » : les Canadiens sont plus productifs, plus heureux et plus riches en travaillant à temps partiel à domicile

Mais il y a place à l’amélioration pour les employeurs, selon une nouvelle étude de Cisco

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L’avenir du travail est hybride, car une majorité de Canadiens affirment que cela les a rendus plus heureux, en meilleure santé, plus productifs et même des milliers de dollars plus riches, selon une étude de Cisco.

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Selon l’étude sur le travail hybride de Cisco, près des trois quarts des Canadiens disent avoir constaté des améliorations de l’équilibre travail-vie personnelle en répartissant leur temps entre la maison et le bureau. Et les avantages de cette flexibilité retrouvée se sont étendus à tous les aspects de la vie des gens.

« Nos données montrent que le travail a changé pour toujours, au point d’améliorer le bien-être des employés, d’améliorer l’équilibre travail-vie personnelle, d’améliorer les performances », a déclaré Shannon Leininger, présidente de Cisco Canada, dans une entrevue.

Les horaires flexibles ont éliminé les trajets quotidiens et 61 % ont déclaré qu’ils économisaient quatre heures par jour grâce à cela. Cela a permis aux gens de se connecter plus facilement avec leurs proches, améliorant ainsi le bien-être général, selon l’étude.

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Les Canadiens économisent aussi de l’argent — et beaucoup. Selon l’enquête, le travail à domicile à temps partiel s’est traduit par des économies de 11 000 $ par an pour la personne moyenne, car elle évite les déplacements et dépense moins en essence, en transport en commun et en nourriture.

Les travailleurs hybrides ont également déclaré que leur nouvelle flexibilité les avait rendus en meilleure santé, leur donnant plus d’occasions de faire de l’exercice et de mieux manger.

La santé mentale connaît également une amélioration, 77 % d’entre eux affirmant que leur niveau de stress s’améliore ou reste stable dans le cadre de leurs nouveaux horaires flexibles.

Mais ce ne sont pas seulement les employés qui récoltent les bénéfices du travail hybride. La productivité est également en hausse, selon l’étude. Plus de la moitié des travailleurs ont déclaré qu’ils pensaient être plus productifs avec un horaire hybride, et 50 % ont déclaré qu’ils produisaient un meilleur travail.

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Mettez tout cela ensemble et le travail hybride et la flexibilité qu’il apporte ne sont plus un avantage, mais quelque chose que les travailleurs attendent des employeurs à l’avenir. En effet, plus de la moitié des travailleurs ont déclaré vouloir maintenir le travail hybride à l’avenir, contre 35 % qui souhaitent rester strictement à la maison et 10 % qui préfèrent un retour complet au bureau.

Les employeurs devront comprendre cela s’ils veulent conserver leur personnel, a déclaré Leininger.

Si nous ne permettons pas aux gens de travailler comme ils le souhaitent, ils quitteront les entreprises

Shannon Leininger

« Hybrid est là pour rester et nous devons tous l’accepter », a-t-elle déclaré. « Si nous ne permettons pas aux gens de travailler comme ils le souhaitent, ils quitteront les entreprises. »

D’autres études confirment cela. Dans recherche publiée par Cisco Canada en octobre, 77 % des employés canadiens ont déclaré que la flexibilité était un facteur déterminant pour les garder dans leur emploi. Une étude de Microsoft Corp. menée plus tôt cette année a également suggéré que les travailleurs démissionneraient s’ils estimaient que leur bien-être n’était pas une priorité au travail.

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Pourtant, la transition vers le travail hybride n’a pas été facile pour de nombreuses entreprises. Seulement un Canadien sur cinq pense que son employeur est « bien préparé » aux réalités du travail hybride. Les employés soulignent que l’inclusivité, l’engagement et une plus grande flexibilité ont besoin d’être améliorés. Un accès plus large aux plates-formes technologiques pour la mise en réseau doit également être amélioré, selon l’étude. La confiance est un autre problème qui apparaît dans les organisations. L’étude de Cisco a révélé que seulement 59 % pensent que l’on peut faire confiance à leurs collègues pour qu’ils soient productifs en travaillant à domicile.

Cela met en évidence les défis auxquels les managers sont confrontés pour unir leurs équipes travaillant sur des sites séparés. Leininger a déclaré que les organisations manquaient d’un élément important dans leur quête pour obtenir une bonne culture hybride : la formation des dirigeants.

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« Une grande partie de la transformation qui doit se produire pour aller de l’avant doit se produire avec les dirigeants et les aider à apprendre à diriger différemment dans ce nouvel environnement », a-t-elle déclaré. « Je ne sais pas si tout le monde sait comment faire cela. Nous devons nous concentrer et redoubler d’efforts sur les dirigeants et les aider à s’y retrouver.

La communication et l’expérimentation seront essentielles, a déclaré Leininger, pour aider les entreprises à établir la confiance entre leur personnel. Cela signifie que les organisations devront être ouvertes aux erreurs et également ouvertes à l’écoute des commentaires des employés. Les entreprises devront demander au personnel quelles sont leurs attentes, puis être prêtes à essayer de nouvelles choses en fonction de ces conversations.

« L’expérimentation va être très importante pour aller de l’avant afin de maintenir l’équilibre travail-vie personnelle. Il s’agit d’écouter, d’offrir des choix à vos employés sur ce qui fonctionne pour eux… puis d’essayer vraiment des choses et d’être flexible avec la façon dont nous abordons le travail », a-t-elle déclaré.

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Malgré tous ces essais et erreurs, une méthode de travail hybride pourrait très bien offrir le meilleur des deux mondes aux employés comme aux employeurs. Les travailleurs pourront maintenir la flexibilité et l’équilibre travail-vie qu’ils avaient en travaillant à la maison, tout en profitant des avantages d’être avec des collègues en personne, ce qui, selon Leininger, a été «joyeux» pour les équipes de son organisation.

Cela signifie que les dirigeants devront être intentionnels en créant des raisons pour que les gens viennent au bureau, au lieu de leur demander de venir uniquement pour perdre leurs journées dans des réunions virtuelles.

« Les organisations doivent vraiment repenser à quoi ressemble le travail hybride à l’avenir. Une partie de cela est la flexibilité et l’expérimentation, et comment les intégrer à votre environnement. Et puis aussi, s’assurer que les dirigeants dirigent avec empathie, ainsi que cette flexibilité », a-t-elle déclaré.

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