Le traitement du cas d’agression sexuelle du major-général Fortin fait l’objet d’une enquête par le chien de garde de la police militaire

Fortin affirme que « sa poursuite a été le résultat d’une pression indue pour croire la victime présumée et accepter ses allégations au pied de la lettre, au détriment de la plaignante »

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Le pays Le chien de garde de la police militaire a lancé une enquête sur la façon dont le cas d’un général accusé d’agression sexuelle a été traité.

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La Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (CPPM) entreprend ce qu’elle appelle une enquête d’intérêt public après avoir reçu une plainte du major-général. Dany Fortin.

Fortin a été accusé d’un chef d’agression sexuelle le 18 août 2021. Il a été acquitté le 5 décembre 2022 par le juge québécois Richard Meredith, qui a statué qu’il n’était pas convaincu hors de tout doute raisonnable que Fortin était l’agresseur qui a agressé sexuellement militaire en 1988.

Fortin a allégué qu’il était victime « d’une enquête policière partiale et partielle », a noté la présidente de la CPPM, Tammy Tremblay, dans une lettre adressée à la ministre de la Défense Anita Anand au sujet de sa décision d’enquêter. « Il déclare en outre qu’il a été inculpé sur la base de preuves insuffisantes et que ses poursuites ont été le résultat de pressions indues pour croire la victime présumée et accepter ses allégations pour argent comptant, au détriment de la plaignante. »

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La CPPM est un organisme civil de surveillance quasi judiciaire qui examine et enquête sur les plaintes concernant la conduite de la police militaire ainsi que sur les allégations d’ingérence dans les enquêtes de la police militaire. Il rend compte de ses constatations et fait des recommandations directement à la police militaire et aux dirigeants de la défense.

Fortin a déposé sa plainte auprès de la CPPM le 17 janvier. Huit jours plus tard, le chien de garde a demandé au Bureau des normes professionnelles du grand prévôt des Forces canadiennes de lui fournir une copie de l’enquête sur l’allégation d’agression sexuelle contre Fortin. Cette enquête a été menée par le Service national des enquêtes des Forces canadiennes ou SNEFC.

Mais au lieu de cela, le 31 mars, la CPPM n’a reçu qu’un résumé de l’enquête policière. « La CPPM n’a pas reçu la divulgation du dossier d’enquête complet en question au moment de la rédaction de cette lettre de décision, malgré ses efforts de suivi », a noté Tremblay dans sa décision.

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Parmi les facteurs pris en compte dans la décision d’ouvrir une enquête sur la plainte de Fortin figuraient la gravité de la conduite alléguée, les problèmes systémiques soulevés dans la plainte de Fortin et l’implication de hauts fonctionnaires ou d’officiers militaires.

« L’implication de hauts responsables ou d’officiers militaires dans une plainte peut faire craindre qu’une affaire soit traitée différemment pour cette raison, en particulier dans des institutions conscientes du rang comme l’armée », a écrit Tremblay à Anand et à d’autres hauts responsables de la défense.

Fortin a déclaré dans un communiqué qu’il se félicitait de la décision de la CPPM de mener l’enquête d’intérêt public. « Les dirigeants de la Défense devraient trouver scandaleux et inacceptable qu’après plus de trois mois que la CPPM ait demandé à plusieurs reprises une copie de l’enquête de la PM, le bureau du grand prévôt militaire ait décidé de ne fournir qu’un document sommaire à l’organisme de surveillance », a-t-il ajouté dans son déclaration.

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Dans sa déclaration, le bureau du grand prévôt des Forces canadiennes a noté qu’il « s’engage à travailler avec la CPPM et à rester responsable devant le public canadien et les Forces armées canadiennes ». Le bureau a refusé tout autre commentaire.

Tremblay a également noté que Fortin a récemment déposé une déclaration devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario nommant plusieurs hauts fonctionnaires et officiers militaires, dont le grand prévôt des Forces canadiennes, comme défendeurs.

« Compte tenu de ces considérations, je considère qu’il est souhaitable dans l’intérêt public que la CPPM entame une enquête immédiate sur cette plainte pour inconduite, plutôt que de la transférer au grand prévôt des Forces canadiennes pour qu’elle soit traitée en première instance », a écrit Tremblay.

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La déclaration de Fortin devant la Cour supérieure de l’Ontario alléguait que le travail policier de mauvaise qualité et l’ingérence politique avaient non seulement porté atteinte à sa réputation, mais avaient également conduit à une accusation d’agression sexuelle sans fondement factuel. Fortin réclame 5 millions de dollars en dommages-intérêts généraux et 1 million de dollars en dommages-intérêts punitifs, selon la déclaration.

Parmi les personnes poursuivies figurent le premier ministre Justin Trudeau, le chef de la Défense, le général Wayne Eyre, l’ancien ministre de la Défense Harjit Sajjan, l’ancienne ministre de la Santé Patty Hajdu, l’ancienne sous-ministre de la Défense Jody Thomas, Janice Charette, la greffière du Conseil privé et plusieurs assistants politiques. . Le procès nomme également le prévôt des Forces canadiennes Brig. Le général Simon Trudeau, des membres du SNEFC, certains membres du personnel et des conseillers d’Eyre ainsi que d’autres généraux.

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Aucune des allégations n’a été testée devant les tribunaux.

La déclaration notait que, jusqu’en mai 2021, Fortin avait une carrière et une réputation militaires exceptionnelles. Cette carrière a cependant déraillé lorsque les Forces canadiennes ont annoncé qu’il faisait l’objet d’une enquête sur une allégation d’inconduite sexuelle remontant à plus de 30 ans. Fortin a également été démis de ses fonctions de commandant militaire supérieur à la tête du déploiement du vaccin COVID-19 au Canada.

Dans la déclaration, l’équipe juridique de Fortin allègue que, à la demande du général Eyre ainsi que des « acteurs politiques », l’enquête a été « précipitée, viciée et n’a pas suivi le cours habituel ou ordinaire d’une enquête du SNEFC ».

La Défense nationale a indiqué qu’elle examinait la déclaration et qu’elle ne ferait aucun commentaire.

David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnez-vous

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