Le télescope spatial James Webb de la NASA est prêt pour l’étalonnage après s’être détendu

Le télescope spatial James Webb est un pas de plus vers sonder les profondeurs de l’univers. Mercredi, la NASA a déclaré qu’elle était prête à commencer à prendre des images de test et à aligner l’optique du JWST après que l’instrumentation du télescope ait atteint sa température de fonctionnement finale de moins 448 degrés Fahrenheit (ou moins 267 degrés Celsius) au cours de la semaine dernière.

Le JWST s’est progressivement refroidi depuis son succès, mais le télescope a fait un grand pas en avant sur ce front avec son pare-soleil massif de 70 pieds au début de l’année. Ce composant a permis aux systèmes de JWST, y compris son instrument critique à infrarouge moyen (MIRI), de chuter à une température d’environ moins 298 degrés Fahrenheit (ou environ moins 183 degrés Celsius).

Pour que le JWST atteigne sa température de fonctionnement finale, la NASA et l’Agence spatiale européenne ont dû activer le « cryocooler » électrique du télescope. Cela en soi impliquait de franchir un obstacle technique surnommé le «point de pincement», ou le stade auquel les instruments de James Webb sont passés de moins 433 degrés Fahrenheit à moins 448 degrés Fahrenheit.

« L’équipe du refroidisseur MIRI a consacré beaucoup d’efforts au développement de la procédure pour le point de pincement », a déclaré Analyn Schneider, chef de projet MIRI pour le Jet Propulsion Laboratory de la NASA. « L’équipe était à la fois excitée et nerveuse au début de l’activité critique. En fin de compte, c’était une exécution classique de la procédure, et les performances plus froides sont encore meilleures que prévu.

Une partie de la raison pour laquelle le James Webb doit être si froid avant de pouvoir commencer sa mission est que son électronique génère le moins de lumière infrarouge possible et est ainsi moins susceptible d’interférer avec ses instruments lorsque les astronomes les tournent vers des corps cosmiques éloignés. Les températures froides sont également nécessaires pour éviter ce qu’on appelle le « courant d’obscurité », une force électrique générée lorsque les atomes des détecteurs du télescope vibrent. Ce mouvement peut créer de faux signaux qui rendent plus difficile pour le télescope d’obtenir une image précise d’un corps céleste.

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