Au plus haut depuis janvier 1991
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Le principal indicateur d’inflation du Canada a augmenté le plus en plus de 31 ans en mars. Voici ce que vous devez savoir.
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Le titre
Indice des prix à la consommation de Statistique Canadaqui tente de refléter les habitudes d’achat du pays en surveillant les coûts de 700 biens et services chaque mois, a augmenté de 6,7% en mars par rapport à l’année précédente, contre un gain de 5,7% en février.
Il s’agit de la plus forte hausse d’une année à l’autre depuis janvier 1991, lorsque l’indice a augmenté de 6,9 %, et bien en dehors de la limite supérieure de la zone de confort de la Banque du Canada de 1 % à 3 %. L’indice a augmenté de 1,4 % par rapport à février, comparativement à une augmentation précédente de 1 % d’un mois à l’autre.
Bay Street, sur la base des prévisions médianes des économistes des banques et des sociétés de recherche, s’attendait à une augmentation annuelle de 6,1% et à une augmentation mensuelle de 0,9%.
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L’inflation est partout
Presque tout était plus cher le mois dernier qu’en mars 2021. Statistique Canada regroupe les biens et services qu’il mesure en huit tranches et toutes ont affiché des augmentations.
Hors essence, l’indice a augmenté de 5,5% par rapport à mars 2021, le plus depuis que l’agence a introduit cet agrégat en 1999. Le chiffre était de 4,7% en février, suggérant que les pressions inflationnistes se sont propagées et se sont intensifiées le mois dernier.
Pourtant, l’essence est le principal moteur, représentant près de 40 % de l’augmentation d’une année à l’autre, selon Statistique Canada. Les coûts liés au logement sont l’autre facteur important.
Tout n’est pas plus cher
Il y a des pressions désinflationnistes. Les coûts hypothécaires étaient moins chers de 5,4 % et les frais de téléphone ont chuté de 2,5 %. Les frais d’immatriculation des véhicules ont chuté de près de 30 % après que l’Ontario, la plus grande province du pays, les a éliminés.
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Un peu plus de contexte
L’offre est limitée. La production et le transport bouleversés par la pandémie et les goulots d’étranglement sont toujours en cours d’élaboration. L’année dernière, la sécheresse et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes ont nui aux rendements dans certaines des principales régions agricoles du monde, y compris les Prairies. La guerre en Ukraine a aggravé une mauvaise situation.
Dans le même temps, la demande est forte. Des prestations d’urgence sans précédent ont laissé aux ménages beaucoup d’argent à dépenser au lendemain de la récession, et le chômage au Canada est à un niveau record.
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La vente à emporter
La Banque du Canada a relevé son taux d’intérêt de référence d’un demi-point la semaine dernière, une décision agressive destinée à envoyer un signal indiquant qu’elle est sérieuse à propos de la maîtrise de l’inflation. La banque centrale devra continuer à être agressive dans les mois à venir. Les chiffres de mars suggèrent que les décideurs politiques pourraient avoir sous-estimé la force des forces inflationnistes lorsqu’ils ont mis à jour leurs prévisions la semaine dernière. Le dernier Rapport sur la politique monétaire constate une inflation globale de seul 5,8 % au deuxième trimestre. L’économie devra se refroidir considérablement pour atteindre la marque.
• Courriel : [email protected] | Twitter: carmichaelkevin
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