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OTTAWA — Le taux d’inflation annuel du Canada est tombé à 2,5 pour cent le mois dernier, ce qui correspond aux prévisions des économistes et renforce les attentes d’une troisième baisse consécutive des taux d’intérêt en septembre.
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Le rapport de mardi sur l’indice des prix à la consommation indique que les prix des voyages organisés, des véhicules de tourisme et de l’électricité ont contribué à faire baisser le chiffre global.
Pendant ce temps, les coûts du logement demeurent le principal moteur de l’inflation, alors que les Canadiens sont confrontés à des loyers et à des paiements hypothécaires considérablement plus élevés.
L’agence fédérale a toutefois noté que la croissance des prix des logements a ralenti le mois dernier à 5,7 % sur un an, contre 6,2 % en juin.
L’inflation est restée inférieure à 3 % depuis janvier et les craintes d’une réaccélération de l’inflation ont diminué à mesure que l’économie s’est affaiblie.
« Il reste encore beaucoup à faire pour atteindre la stabilité des prix, alors que les Canadiens ressentent la pression et réduisent leurs dépenses », a écrit Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada.
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« Mais nous pensons que la Banque du Canada poursuivra sa politique de baisse des taux d’intérêt et agira à nouveau en septembre, en donnant la priorité à la croissance économique alors que l’inflation ralentit. »
Aux États-Unis, l’inflation annuelle a atteint en juillet son niveau le plus bas depuis plus de trois ans, dernier signe que la pire hausse des prix depuis quatre décennies s’estompe et prépare la Réserve fédérale américaine à une baisse des taux en septembre.
Le taux d’inflation annuel aux États-Unis s’élève désormais à 2,9 %.
L’amélioration des chaînes d’approvisionnement mondiales et l’effet des taux d’intérêt élevés ont contribué à ralentir la croissance des prix dans l’ensemble de l’économie canadienne.
Les prix des produits alimentaires, qui ont connu à un moment donné une croissance annuelle à deux chiffres, augmentent désormais à un rythme beaucoup plus modeste. Le mois dernier, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,1 % par rapport à l’année précédente.
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Les prix de nombreux biens, comme les vêtements et les chaussures, ont chuté par rapport à l’année dernière.
Le marché immobilier est resté relativement calme, malgré les craintes exprimées plus tôt cette année selon lesquelles les baisses des taux d’intérêt pourraient déclencher une vague d’activité.
Toutefois, certaines pressions sur les prix persistent, notamment dans les secteurs producteurs de services.
Les prix des services ont augmenté de 4,4 % par rapport à l’année précédente, une tendance qui, selon les économistes, reflète une forte croissance des salaires.
Néanmoins, dans un contexte de ralentissement général de la croissance des prix, les prévisionnistes s’attendent largement à ce que la Banque du Canada continue de réduire ses taux d’intérêt lors de deux réunions consécutives.
Le gouverneur Tiff Macklem a signalé que la banque centrale était de plus en plus préoccupée par le risque de maintenir les taux d’intérêt trop élevés pendant trop longtemps.
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La Banque du Canada accorde une attention particulière au ralentissement du marché du travail dans le cadre de l’ajustement de sa politique monétaire. Les pénuries de main-d’œuvre ont considérablement diminué et le taux de chômage a augmenté de façon constante, atteignant 6,4 % en juillet.
Lors de la dernière annonce sur les taux d’intérêt, Macklem a déclaré que le conseil des gouverneurs avait décidé d’abaisser son taux directeur, en partie pour aider l’économie à reprendre de la vitesse.
Son taux d’intérêt directeur s’établit désormais à 4,5 %.
La banque centrale devrait faire sa prochaine annonce en matière de taux d’intérêt le 4 septembre.
En plus des derniers chiffres de l’inflation, la banque centrale devra également prendre en compte les données du produit intérieur brut du deuxième trimestre à la fin du mois.
Alors que la plupart des prévisionnistes s’attendent à ce que la banque centrale réduise son taux directeur d’un quart de point de pourcentage en septembre, l’économiste de RBC Claire Fan a déclaré qu’un PIB plus faible que prévu pourrait inciter la banque centrale à le réduire d’un demi-point de pourcentage à la place.
« Si les conditions économiques devaient se détériorer plus rapidement que prévu, je pense qu’il est tout à fait raisonnable de penser qu’ils pourraient (réduire) à un rythme plus rapide », a déclaré Fan.
Selon ses dernières prévisions, la banque centrale s’attend à ce que l’économie connaisse une croissance annualisée de 1,5 % entre avril et juin.
— Avec des fichiers de l’Associated Press.
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