dimanche, décembre 22, 2024

Le taux de chômage au Canada chute à 5,2 % : ce que vous devez savoir

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canadien l’emploi a peu varié en septembre par rapport au mois précédent, et le taux de chômage a chuté à 5,2 %, quoique parce que moins de personnes ont dit à Statistique Canada qu’elles cherchaient du travail, ce qui a réduit la taille de la main-d’œuvre active. Voici ce que vous devez savoir :

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Les employeurs canadiens ont ajouté environ 21 000 travailleurs en septembre, a déclaré Statistique Canada le 8 octobre, trop peu pour représenter un changement statistiquement significatif par rapport au mois précédent.

Le taux de chômage, qui avait atteint 5,4 % en août, est retombé à 5,2 % le mois dernier. L’amélioration, cependant, n’était pas le résultat d’une reprise de l’embauche. Selon Statistique Canada, la population active a diminué d’environ 20 000 personnes, car moins de répondants à l’Enquête mensuelle sur la population active ont déclaré qu’ils cherchaient activement du travail.

Le chiffre peut-être le plus important dans les rafles mensuelles d’embauche de Statistique Canada ces jours-ci est le salaire. L’agence a déclaré que le salaire horaire moyen avait augmenté de 5,2 % par rapport à septembre 2021, le quatrième mois consécutif de salaire ayant augmenté de plus de 5 % par rapport à l’année précédente. C’est rapide par rapport aux normes historiques, mais pas assez rapide pour correspondre à l’inflation, qui est tourne actuellement autour de sept pour cent.

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En bout de ligne

Les dernières données sur l’embauche suggèrent que l’économie se refroidit. Le nombre total d’heures travaillées, un important indicateur de la production économique, a diminué de 0,6 % par rapport à août, bien qu’il soit demeuré supérieur d’environ 2 % à celui de l’année précédente. Pourtant, une partie de la «demande excédentaire» qui inquiète tant Macklem commence probablement à s’infiltrer dans l’éther.

Des augmentations salariales de 5 % d’une année à l’autre ne feront que renforcer l’affirmation de la Banque du Canada selon laquelle les conditions demeurent trop chaudes. Les banquiers centraux croient qu’il existe une étroite corrélation entre les hausses de salaires et l’inflation, et contenir les hausses de prix est la mission primordiale de la Banque du Canada.

L’observation de Macklem selon laquelle les pressions salariales à la hausse commencent à « s’élargir » est probablement importante. Statistique Canada suit 16 grands groupes d’industries, et 11 d’entre eux ont affiché des augmentations de salaire d’une année à l’autre de plus de 3 % en septembre, comparativement à neuf en mai et à sept en janvier.

Le marché du travail du Canada est à peu près aussi serré qu’il ne l’a jamais été. Attendez-vous à ce que la Banque du Canada essaie de l’assouplir.

• Courriel : [email protected] | Twitter: carmichaelkevin

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