Le syndicat des dockers de la Colombie-Britannique reconsidère son offre après le drame de la grève, selon Trudeau

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Les dockers pourraient revoir leur position sur un accord provisoire après avoir annulé une nouvelle grève prévue ce week-end dans les ports de la côte ouest du Canada, selon le Premier ministre Justin Trudeau.

« Nous sommes heureux de voir que le syndicat reconsidère la bonne offre qui était sur la table », a déclaré Trudeau aux journalistes jeudi à Kingston, en Ontario.

L’International Longshore & Warehouse Union, qui représente plus de 7 000 travailleurs dans les ports de la Colombie-Britannique, et la BC Maritime Employers Association, qui les emploie, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Les dockers étaient en grève du 1er juillet au 13 juillet avant qu’un accord de principe ne mette brièvement fin au débrayage. Mais le caucus du syndicat a rejeté l’accord mardi et a ramené les travailleurs sur les piquets de grève jusqu’à ce qu’une commission du travail déclare la décision «illégale» moins d’un jour plus tard parce que le syndicat n’a pas donné de préavis de 72 heures. Quelques heures plus tard, le syndicat a donné cet avis et a appelé à une grève samedi – pour faire marche arrière mercredi soir, sans donner de raisons ni plus de détails.

« Nous avons tous été consternés – pour être honnêtes – lorsque nous avons découvert qu’un bon accord qui avait été élaboré à la table, qui avait été accepté à la fois par les dirigeants syndicaux et par la direction, avait été soudainement rejeté et qu’ils étaient de retour en position de grève », a déclaré Trudeau.

L’accord provisoire, qui a été rejeté plus tôt par le caucus du syndicat, accorderait aux travailleurs une augmentation de salaire de 19,2 pour cent sur quatre ans, selon l’association des employeurs. Mais le syndicat a déclaré cette semaine que l’accord couvrait une période «beaucoup trop longue» et que les employeurs n’avaient «pas abordé les problèmes de coût de la vie» auxquels les travailleurs étaient confrontés.

« Nous savons toujours que les meilleures offres sont toujours trouvées par le biais de négociations à la table de négociation, et c’est sur cela que nous nous concentrons. Mais nous savons aussi que cette grève ne pouvait pas continuer », a déclaré le Premier ministre. « C’était inacceptable simplement parce que l’impact sur les travailleurs, les familles et les entreprises de tout le pays de cette grève prolongée a été important. »

La tourmente dans les ports se faisait sentir dans le secteur agricole canadien. Canpotex, la coentreprise d’exportation de potasse de Nutrien Ltd. et Mosaic Co., a annoncé mercredi qu’elle retirait toutes les nouvelles offres de vente. Nutrien a réduit la production de deux mines de potasse en Saskatchewan.

Bloomberg.com

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