dimanche, novembre 17, 2024

Le syndicat de WestJet devrait s’excuser d’avoir tenté de « faire taire » la liberté d’expression, dit Poilievre

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OTTAWA — Le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré que le syndicat représentant le personnel de cabine de WestJet devrait s’excuser d’avoir tenté de museler la liberté d’expression.

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Poilievre a utilisé le système d’annonces publiques pour prononcer un discours de 45 secondes dimanche soir à bord d’un avion de WestJet qui se dirigeait vers Calgary en provenance de Québec après le congrès du parti conservateur.

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Après que la vidéo du discours ait été diffusée en ligne, le président de la section locale 4070 du SCFP-Alberta a déclaré qu’il était décevant que la compagnie aérienne ait permis à un politicien d’utiliser le système de sonorisation et que le personnel de cabine n’ait pas eu son mot à dire dans la décision.

Le syndicat voulait que WestJet et Poilievre s’excusent d’avoir mis le personnel de cabine dans cette situation.

S’exprimant à Vancouver jeudi, Poilievre a déclaré que le personnel de cabine lui avait demandé de parler à plusieurs reprises sur ce vol et que c’était le syndicat qui devrait s’excuser.

« Je pense que le syndicat devrait s’excuser d’avoir tenté de museler la liberté d’expression. L’équipage m’a invité à prononcer un discours et ils l’ont fait à plusieurs reprises », a déclaré Poilievre.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

« Et je pense que c’est parce que les gens qui travaillent dans les avions, les gens qui travaillent dans les restaurants, les gens qui construisent des choses aiment mon message. »

Le PDG de WestJet a déclaré mercredi que le vol avait été spécifiquement ajouté à l’horaire en raison de la demande supplémentaire liée au congrès et que la plupart des passagers étaient des délégués conservateurs.

Néanmoins, il a également déclaré qu’ils reverraient la politique.

« Le chef du parti a eu la possibilité de saluer les délégués à bord (ce qui n’est pas inhabituel), mais il ne s’agit pas d’une approbation politique et cela ne doit pas être interprété comme tel », a écrit Alexis von Hoensbroech dans sa propre déclaration sur X.

« Nous sommes non partisans par nature et reverrons notre politique à ce sujet. »

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