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OTTAWA — Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi que Mike Duheme sera le commissaire par intérim de la GRC jusqu’à ce qu’un remplaçant soit trouvé pour Brenda Lucki.
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Lucki, qui a été nommé commissaire en avril 2018, prend sa retraite. Elle avait annoncé son intention de se retirer le mois dernier, peu avant l’expiration de son mandat de cinq ans.
Son mandat en tant que top Mountie a été marqué par des défis internes et externes, notamment des allégations de racisme systémique au sein de la force, des appels croissants pour retirer le financement de la police et des questions sur la réponse à la fusillade de masse dévastatrice en Nouvelle-Écosse en 2020.
Elle a également dirigé la force à travers la pandémie de COVID-19 et le «convoi de la liberté» au début de l’année dernière, lorsque des manifestants dénonçant les restrictions sanitaires de COVID-19 et le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau ont bloqué les rues autour de la colline du Parlement et à plusieurs postes frontaliers américains.
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Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que Duheme, qui supervise actuellement la police fédérale pour la GRC, prendra la relève samedi.
« Je suis convaincu que sa vaste expérience dans la police à travers le pays et dans le monde l’a bien préparé à diriger notre force de police nationale », a déclaré le ministre dans un communiqué.
« Je veux également profiter de cette occasion pour saluer la commissaire Brenda Lucki pour ses années de service, notamment en tant que première femme à occuper le poste de commissaire permanente. Elle a consacré sa vie à assurer la sécurité des Canadiens, et nous la remercions. »
Duheme était parmi les responsables de la GRC à témoigner lors de la Commission d’urgence de l’ordre public de l’automne dernier sur la décision du gouvernement fédéral d’utiliser la Loi sur les mesures d’urgence lors des manifestations du convoi.
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Selon sa biographie, il entre dans le rôle après 34 ans en tant que policier. Il a commencé sa carrière en Nouvelle-Écosse.
Certains dirigeants des Premières Nations ont déjà demandé à Trudeau de nommer un officier autochtone pour occuper le poste de prochain commissaire permanent de la GRC.
Lucki s’était vu confier le mandat de faire progresser la réconciliation avec les communautés autochtones lorsqu’elle a pris ses fonctions.
La GRC assure le maintien de l’ordre dans la plupart des communautés inuites, métisses et des Premières nations du Canada, en raison de sa responsabilité de surveiller une grande partie du Canada rural en vertu d’ententes contractuelles avec les provinces – sauf en Ontario et au Québec, qui ont leurs propres forces provinciales.
Lors d’une récente escale à Winnipeg, Trudeau a déclaré que la nomination d’un commissaire autochtone de la GRC était une « excellente idée », mais il n’a pris aucun engagement, affirmant que la prochaine nomination se fera par le biais d’un processus qui n’a pas encore été annoncé.
Mendicino a déclaré vendredi que les détails de ce processus seront révélés en temps voulu.
Lorsque Lucki a annoncé qu’elle prenait sa retraite le mois dernier, elle a déclaré dans un communiqué qu’elle quittait le poste « sachant que j’avais fait de mon mieux ».