Le Service correctionnel du Canada veut brouiller les téléphones portables piratés dans les prisons : rapport

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Le Service correctionnel du Canada demande aux compagnies de téléphone de brouiller les téléphones portables dans les prisons fédérales, selon les dossiers.

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Des milliers de téléphones portables contrefaits ont été introduits clandestinement derrière les barreaux, selon un rapport de Blacklock.

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« Le service correctionnel s’engage auprès de ce groupe (industriel) dans le cadre de ses efforts visant à obtenir une exemption réglementaire pour déployer une technologie de brouillage », a déclaré le service correctionnel dans une enquête ministérielle déposée à la Chambre des communes.

Le brouillage des téléphones portables est illégal au Canada.

Les responsables des prisons affirment que depuis 2018, ils ont saisi 2 800 « appareils électroniques » – y compris des téléphones portables – auprès de prisonniers fédéraux.

Les téléphones pirates sont utilisés pour éviter les lignes fixes des prisons où les appels sont surveillés.

Les détenus doivent soumettre une « liste d’appels » contenant les noms, adresses et numéros approuvés des personnes qu’ils souhaitent appeler.

« Afin de mieux protéger la sûreté et la sécurité de nos établissements, le Service correctionnel continue d’explorer de nouveaux moyens novateurs de prévenir et de saisir la contrebande », a indiqué l’enquête.

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En 2021, le service correctionnel a déclaré avoir « commencé à étudier la manière dont il pourrait introduire une technologie de brouillage cellulaire », y compris des recherches en Australie.

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L’Australian Communications Authority a accordé à deux prisons une exemption de son interdiction nationale sur les brouilleurs de téléphone avec un avertissement : « il existe un risque que l’utilisation d’un brouilleur de téléphone portable dans une prison interfère avec les réseaux de téléphonie mobile publics environnants ».

Aux États-Unis, les prisons fédérales sont déjà autorisées à brouiller les communications mobiles des détenus.

« Le 1er février 2023, le Service correctionnel a rencontré des représentants de l’Association canadienne des télécommunications sans fil, qui représente les opérateurs de télécommunications canadiens qui fournissent des services et des produits dans le secteur du sans fil. La réunion avec l’Association visait à discuter des mesures d’atténuation concernant les appareils de communication cellulaire de contrebande », a indiqué l’enquête.

« Le 15 juin, le Service correctionnel a co-organisé une discussion avec l’association et des représentants de tous les principaux opérateurs de télécommunications de partout au Canada.

Aucune date n’a été fixée pour demander l’exemption réglementaire visant à bloquer les communications sans fil dans les prisons.

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