Contenu de l’article
Les prisonniers sous responsabilité fédérale gagnent désormais davantage derrière les barreaux au Canada après que le Service correctionnel a mis fin aux déductions de 30 % sur les appels téléphoniques et autres privilèges.
Contenu de l’article
« En gros, 30 % sont désormais supprimés et ne sont pas déduits de leur salaire », ont écrit les directeurs de prison au comité sénatorial des droits de l’homme, selon le Blacklock’s Reporter.
Contenu de l’article
« Après consultation des délinquants, le Service correctionnel a supprimé ces déductions pour une durée indéfinie en septembre 2023. Cela permet aux délinquants de disposer de plus de fonds. »
Avec des tarifs fixés en 1981, le salaire des prisonniers varie d’un minimum de 1 $ à 6,90 $ par jour.
Ceux qui obtiennent un salaire plus élevé ont un dossier disciplinaire impeccable et une « attitude » positive et acceptent de travailler comme concierges et aides de cuisine.
« Les taux de paiement sont basés sur des facteurs tels que la responsabilité du délinquant, le respect de son plan correctionnel et la fréquentation associée à sa participation aux programmes », indique le mémoire du comité sénatorial.
« Il a été noté qu’avant, il restait environ 4 $ au délinquant après déduction pour la nourriture et l’hébergement (22 %) et l’administration du système téléphonique du détenu (8 %). »
Il y a un peu plus de dix ans, le cabinet conservateur a approuvé des frais obligatoires de 42 cents toutes les deux semaines pour les privilèges téléphoniques, avec des frais d’interurbain supplémentaires pour récupérer le coût annuel de 1,6 million de dollars lié à l’organisation des listes d’appels des détenus et à la distribution des cartes téléphoniques.
Partagez cet article sur votre réseau social