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Un sénateur canadien dit qu’il veut que les Canadiens d’origine chinoise créent une fondation nationale qui se concentrerait sur la collecte de fonds pour financer les poursuites contre les «journalistes désordonnés» et les politiciens qui «tentent de salir» la communauté.
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Une vidéo du sénateur conservateur Victor Oh faisant ces remarques a été téléchargée sur la plateforme de médias sociaux WeChat plus tôt ce mois-ci, le montrant s’adressant à un groupe dans ce qui a été décrit comme le Montreal Chinese Community United Centre.
La Presse canadienne a obtenu la vidéo, qui montre Oh disant en mandarin que « nous devons amasser des fonds pour couvrir les coûts pour (les personnes touchées) par tous ces journalistes déraisonnables qui tentent de salir les Chinois et de discréditer les Chinois ».
Le sénateur dit « nous devons intenter une action en justice pour faire face aux journalistes, journaux et politiciens désordonnés » et qu’une fondation nationale aiderait également les jeunes à s’impliquer dans la politique, notamment par le biais de bourses.
Les commentaires ont d’abord été rapportés en anglais par Found In Translation sur Substack.
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Oh n’a pas été disponible pour répondre aux questions lors d’un événement auquel il a assisté à Ottawa aujourd’hui et un porte-parole n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Dans la vidéo, Oh dit que ceux qui « salissent » la communauté n’ont pas accepté les conclusions d’un rapport initial de l’ancien gouverneur général David Johnston, que le premier ministre Justin Trudeau a nommé pour enquêter sur les allégations d’ingérence étrangère au cours des deux dernières élections fédérales.
Le rapport de Johnston a révélé que certains médias faisant état d’allégations selon lesquelles la Chine s’est ingérée dans les élections de 2019 et 2021 manquaient de contexte.
Il a également reconnu que certains renseignements confirmaient les tentatives des responsables chinois de recueillir des informations sur les parlementaires canadiens. Mais Johnston a déclaré que les renseignements qu’il a examinés ne peuvent pas être partagés publiquement.
Il a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’il démissionnerait de son poste de rapporteur spécial, invoquant une atmosphère politiquement chargée autour de son travail.