Le SCRS embauchera un spécialiste des droits de la personne dans le cadre d’un règlement avec un agent noir

Le règlement intervient peu de temps après que le directeur du SCRS a présenté ses excuses au personnel pour sa réponse aux allégations de viol et de harcèlement au bureau de l’agence en Colombie-Britannique.

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OTTAWA – Les services d’espionnage du Canada ont accepté d’embaucher un spécialiste indépendant des droits de la personne pour revoir sa stratégie de diversité dans le cadre du règlement d’une plainte déposée par une femme noire qui travaillait comme agente de renseignement.

La Commission canadienne des droits de la personne et le Service canadien du renseignement de sécurité affirment que l’agence de renseignement publiera également un résumé des conclusions et des recommandations du spécialiste.

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De plus, le SCRS s’est engagé à partager ses réponses aux recommandations avec la Commission des droits de la personne, un organisme de surveillance fédéral doté d’un vaste mandat pour protéger les gens contre la discrimination.

Dans une déclaration commune annonçant cette semaine le règlement, la commission et le SCRS ont déclaré que l’agence d’espionnage affirmait son engagement continu à lutter contre la discrimination systémique et le racisme et à accroître la diversité et l’inclusion sur son lieu de travail.

Un porte-parole du SCRS a déclaré que l’agence est déterminée à identifier et à éliminer les obstacles potentiels à un lieu de travail sûr, sain et respectueux.

La nouvelle du règlement survient peu après que le directeur du SCRS, David Vigneault, ait présenté ses excuses au personnel pour sa réponse aux allégations de viol et de harcèlement au bureau de l’agence en Colombie-Britannique.

Lors d’une assemblée publique la semaine dernière, Vigneault a informé le personnel de nouvelles mesures anti-harcèlement, notamment la création d’un bureau d’ombudsman pour gérer les problèmes en milieu de travail.

La Commission des droits de l’homme et le SCRS ont fourni peu de détails sur la plainte déposée par l’agent du renseignement, mais ont déclaré que la résolution de l’affaire évitait la nécessité d’une audience prévue au tribunal.

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Bien que les parties « ne soient pas nécessairement d’accord sur toutes les questions soulevées dans la plainte », elles ont convenu d’une série de mesures correctives d’intérêt public, indique le communiqué.

Il a noté que l’année dernière, le SCRS a publié une stratégie de diversité, d’équité et d’inclusion, élaborée conjointement par le service de renseignement avec des employés à tous les niveaux.

Le communiqué indique que le SCRS réaffirme son engagement, énoncé dans la stratégie, à :

  • examiner et valider sa politique et son approche en matière d’embauche « adaptée » en fonction de la force des qualifications des candidats par rapport aux exigences, ainsi que de la nécessité d’une représentation plus variée ;
  • promouvoir une plus grande diversité au sein des jurys de sélection, dans le but d’inclure au moins un représentant d’un groupe d’équité en matière d’emploi dans tous les jurys lorsque cela est possible ;
  • mener un processus de recrutement de cadres pour les employés issus des groupes d’équité en matière d’emploi et prioriser le placement des participants qualifiés ;
  • former les employés aux préjugés inconscients et à la lutte contre le racisme ;
  • et intégrer la discrimination comme motif explicite de recours contre les décisions de dotation et revoir les outils d’évaluation du personnel afin de réduire les risques de partialité.

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De plus, le SCRS a accepté de recevoir les commentaires de la commission dans le cadre de l’examen de sa politique de « bonne adéquation » et de retenir les services du spécialiste indépendant des droits de la personne promis dans un délai de 18 mois pour examiner la stratégie globale et les engagements d’intérêt public dans le cadre du règlement.

«Ces engagements favoriseront l’objectif du SCRS de bâtir un milieu de travail sain et respectueux composé d’employés hautement qualifiés et véritablement représentatifs de la diversité des Canadiens», indique le communiqué conjoint.

« La Commission attend avec impatience de poursuivre sa collaboration avec le SCRS et de mettre en œuvre avec succès les modalités du règlement. »

Le porte-parole du SCRS, Eric Balsam, a déclaré que les services de renseignement « ont déclaré publiquement à plusieurs reprises notre engagement à aborder de front cette question très importante de la discrimination raciale ».

« Même si le travail visant à rendre le SCRS plus diversifié et plus inclusif se poursuit, nous avons réalisé des progrès importants au cours des dernières années et nous remercions nos employés d’avoir contribué à ce changement.

Balsam a cité des statistiques indiquant que la stratégie de l’agence a déjà abouti à une plus grande diversité raciale dans ses rangs, y compris aux postes de direction.

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Le SCRS offre une formation à ses employés sur le respect, la diversité, la sensibilisation aux préjugés et les communications efficaces, a-t-il déclaré.

« Les dirigeants du SCRS engagent activement les employés dans le cadre de conversations ouvertes et honnêtes. »

Les services de renseignement attendent avec impatience l’examen du spécialiste indépendant « et adapteront nos plans d’action en conséquence », a ajouté Balsam. « Même si nous avons réalisé d’importants progrès, nous reconnaissons également qu’il nous reste du travail à faire. »

Dans sa déclaration publique de la semaine dernière, Vigneault a déclaré que l’agent accusé dans les plaintes en Colombie-Britannique, dont les détails ont été rendus publics dans le cadre d’une enquête menée par La Presse canadienne, n’était plus employé par l’agence depuis le 4 décembre.

Vigneault a déclaré qu’il avait ordonné la création « urgente » d’un bureau d’ombudsman pour gérer les difficultés en milieu de travail « sans crainte ni représailles ».

Il a également déclaré que l’agence publierait des rapports publics annuels sur le harcèlement et les actes répréhensibles au sein de l’agence.

Ces mesures surviennent après que la Presse canadienne a fait état de ce que les agents ont qualifié de « lieu de travail toxique » au sein de l’unité de surveillance de l’agence en Colombie-Britannique.

Un officier a déclaré qu’elle avait été violée neuf fois par un collègue haut placé alors qu’elle se trouvait dans des véhicules de surveillance lors de missions en 2019 et 2020.

Un deuxième policier a déclaré qu’elle avait ensuite été agressée sexuellement par le même homme, alors que ses patrons lui avaient dit de ne pas s’associer avec des jeunes femmes.

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