vendredi, novembre 22, 2024

Le sans-abrisme a augmenté de 20 pour cent malgré le plan libéral de 443 millions de dollars, selon le DPB

Le nouveau financement représentait une augmentation de 374 pour cent par rapport aux dépenses précédentes.

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OTTAWA — Malgré 443 millions de dollars de nouvelles dépenses annuelles visant à réduire l’itinérance, le nombre de personnes sans toit a augmenté de 20 pour cent au Canada, selon le directeur parlementaire du budget.

Les nouveaux 443 millions de dollars représentent une augmentation de 374 pour cent par rapport aux dépenses précédentes, mais ils ne semblent pas avoir l’effet escompté.

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« Dans le dernier décompte publié par Infrastructure Canada, le nombre de sans-abri a augmenté de 20 pour cent par rapport à 2018 pour atteindre 34 270, et nous estimons que le nombre de sans-abri chroniques a augmenté de 38 pour cent par rapport à 2018. »

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Ce chiffre de 20 pour cent fait partie de décomptes « ponctuels » effectués à travers le pays qui visent à obtenir une estimation approximative du nombre de personnes sans abri permanent.

Le DPB a publié mercredi matin une étude sur les efforts du gouvernement en matière de lutte contre l’itinérance, après que le gouvernement a lancé un nouveau programme appelé Vers un chez-soi en 2018, dans le cadre de la stratégie plus large des libéraux en matière de logement.

L’objectif global du plan Vers un chez-soi était de réduire de 50 pour cent l’itinérance chronique, c’est-à-dire une personne sans logement depuis au moins six mois. Le directeur parlementaire du budget a estimé que le programme aiderait probablement 6 000 personnes à sortir de la rue, mais que pour atteindre l’objectif du gouvernement, il faudrait dépenser beaucoup plus.

« Les meilleures preuves disponibles suggèrent que l’itinérance a augmenté malgré Vers un chez-soi et que, par conséquent, le programme n’est pas sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs en matière de réduction de l’itinérance », peut-on lire dans le rapport du DPB. « Nous estimons que pour parvenir à une réduction de 50 pour cent de l’itinérance chronique, il faudrait 3,5 milliards de dollars supplémentaires par an, soit environ sept fois plus de financement », indique le rapport du DPB.

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Le ministre du Logement, Sean Fraser, a déclaré que la réponse du gouvernement allait au-delà du plan Vers un chez-soi, mais qu’il était clair qu’il y avait du travail à faire.

« La solution aux défis auxquels nous sommes confrontés en matière d’itinérance ne sera pas obtenue simplement en soutenant les initiatives communautaires », a-t-il déclaré. « Pour y remédier, il faut aller en amont, sans un parc de logements abordables pour fournir un toit à tout le monde dans ce pays, nous ne mettrons jamais fin au sans-abrisme. »

Durant la période des questions, le chef conservateur Pierre Poilievre a demandé comment le gouvernement avait réussi à dépenser autant d’argent dans le programme de lutte contre l’itinérance et à obtenir de si mauvais résultats.

« Si cela lui coûte un demi-milliard de dollars pour augmenter le nombre de sans-abrisme, combien cela lui coûterait-il pour le réduire ?

Le DPB a constaté que le programme avait permis à 17 849 personnes de trouver un logement et à 5 399 personnes supplémentaires de trouver un logement d’urgence.

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L’examen a également révélé que le gouvernement fédéral ne représente qu’une petite partie de la solution. Avant l’arrivée au pouvoir des libéraux, Ottawa était responsable d’environ 7 pour cent de l’argent dépensé pour réduire l’itinérance, un chiffre qui n’a augmenté que de 14 pour cent avec tout l’argent neuf. La majeure partie de l’argent consacré à la réduction de l’itinérance a été dépensée par les gouvernements provinciaux et municipaux.

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Ils ont également constaté qu’il n’existe pas d’approche unique pour certaines personnes qui reçoivent une aide fédérale retombant dans la rue, et d’autres qui ne reçoivent pas d’aide pour trouver leur propre chemin pour sortir de la rue.

« Les placements dans un logement ne réduisent pas le sans-abrisme futur sur une base de un pour un, car certaines des personnes sans abri placées dans un logement stable auraient de toute façon trouvé un logement et certaines personnes placées dans un logement stable retournent au sans-abrisme », lit-on dans le rapport.

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