Le roi Jean de William Shakespeare


quelque part entre 3 et 4 – disons 3 1/2

Qui était le roi Jean (l’histoire derrière la pièce)

Jean était le plus jeune enfant du roi Henri II (règne 1154-1189) et d’Aliénor d’Aquitaine. Henry et Eleanor ont eu six autres enfants (plus un autre fils décédé en bas âge):

– Les premier héritier mâle, Henri « le jeune roi », qu’Henri II fit en réalité couronner roi d’Angleterre en 1170. Cet Henri est considéré comme un roi titulaire uniquement, car Henri II a continué en tant que souverain reconnu tout au long du « règne » de son fils, qui s’est terminé en 1183 avec la mort du « jeune roi ».
– Mathilde, qui a épousé Henri duc de Saxe et était la mère de l’empereur Otton IV
– Les seconde héritier mâle, Richard, qui à la mort d’Henri II en 1189 a assumé la couronne sous le nom de Richard I « Cœur de Lion » (1189-1199)
– Les troisième héritier mâle, Geoffrey, qui devint duc de Bretagne, et mourut avant son père, en 1186. Geoffrey et sa première épouse, Constance de Bretagne, eurent un fils, Prince Arthur de Bretagne. Souviens-toi de lui.
– Eleanor, qui épousa Alphonse VIII, roi de Castille.
– Joanna, qui eut deux maris, le premier Guillaume II, roi de Sicile.
– Les Quatrième héritier mâle, John.

Ceci est une histoire. Passons donc en revue l’histoire qui a précédé le règne du roi Jean. Voici un aperçu des deux rois d’Angleterre antérieurs : Henri II, le père de Jean, et Richard Ier, son frère.(voir spoiler)

When Henry II ascended to the throne in 1154, he held dominion over what has been called an ‘Atlantic empire’ (of the Angevin Empire). This included parts a Wales, a small part of Ireland, and a whole lot of territory in France. Some of the French territory became his by virtue of his marriage to Eleanor. Most of it had come under English control earlier, and included basically the entire western half of France except for Brittany.

In 1169 Henry made plans to divide up this kingdom among his sons. “Henry the Young King was to take Normandy, England and Anjou; Richard was to have the duchy of Aquitaine, his mother’s lands; Geoffrey was to hold Brittany as the vassal of the Young King … John was excluded from the equation.” (PC, 125)

In 1173 the young Henry, along with John and the other brothers, rebelled against these plans, with their mother’s support. A plot was hatched with Louis VII of France. Henry was able to defeat these machinations within a year.

But, Winston Churchill writes in his history that Henry’s sons were “typical sprigs of the Angevin stock. They wanted power and well as titles, and they bore their father no respect.” (HESP, 213) So, in various combinations and with varying, though slight, degrees of success, the sons rebelled against Henry three more times in the over the next several years, right up until Henry’s death in 1189 – always with the support of both Eleanor and either Louis VII or his successor (from 1180) Phillip II.

Henry had a forgiving spirit, and seemed to treat these rebellions as simple instances of “boys will be boys”. In later years, however, he seemed to throw most of his hopes towards his youngest son John. But when Henry II finally was defeated by the last rebellion against him at Le Mans in 1188, he found among the list on conspirators John’s name also, and “he abandoned the struggle for life.” (HESP, 214)

Richard, the eldest surviving heir, attended his father’s corpse at Fontevrault Abbey, shed hardly a tear, and became King. Of course Phillip II wasted no time in turning Richard, his former ally against Henry, into a new adversary. Of course! It was now Richard who was the ruler of England and the western half of France.

But while this new relationship between them began heating up, Richard made clear that he had no immediate interest in these petty struggles, because …

In 1187 Jerusalem had been taken by the army of Saladin, ending the so-called First Kingdom of Jerusalem, which had been established at the conclusion of the First Crusade in 1099.

Churchill says, “The shock … resounded throughout Europe… [The Pope’s] les légats parcouraient les Cours enjoignant la paix entre les chrétiens et la guerre contre les infidèles… Les rois de France et d’Angleterre se mirent d’accord sur une croisade commune. (Bien que dans le cas de Philip et Henry, ils n’ont pas cessé de se battre.) (HESP, 227)

Peu de temps après que Richard Ier soit monté sur le trône d’Angleterre, il résolut de tenir cette promesse faite par son père. En 1190, avant de partir pour la Terre Sainte, « il engagea son frère Jean à ne pas entrer en Angleterre pendant son absence et déclara son neveu Arthur [of Brittany] son héritier. (OX, 159) Philippe II résolut de remplir également son serment de croisade, bien que l’on sente qu’il s’intéressait beaucoup plus aux affaires plus proches de Paris.

En tout cas, ils partirent plus ou moins ensemble et passèrent le premier hiver en Sicile, se chamaillant à propos de ceci et cela – y compris en particulier la décision de Richard d’épouser Bérengère de Navarre, rompant ses fiançailles de longue date avec la demi-soeur de Philippe Alys . Au printemps 1191, ils quittèrent la Sicile séparément pour la Terre Sainte.

Les aventures légendaires de Richard lors de la troisième croisade ont cimenté sa place dans l’histoire de l’Europe. Par exemple, lorsque Richard arriva au siège d’Acre, en juin 1191, il prit immédiatement en charge la construction des engins de siège (Wiki 1), ce qui réduisit la forteresse à tel point qu’un mois plus tard elle se rendit. Peu de temps après, Philippe II quitta la Terre Sainte pour la France, en partie à cause de sa mauvaise santé mais aussi à cause des querelles incessantes avec Richard.

À l’automne et à l’hiver 1191-1192, divers chefs des forces des Croisés et deux adversaires pour la direction du « Royaume de Jérusalem » ont été impliqués dans divers différends, pour des raisons non seulement liées à des événements locaux, mais aussi remontant à aux choses qui se passent en Europe. (Qu’est-ce qu’on pourrait attendre d’autre de ces « leaders », toujours soucieux de leurs propres intérêts ?)

La troisième croisade n’a été que partiellement couronnée de succès. Plus tard, en 1192, Richard apprend que Philippe II et son frère Jean créent à nouveau des troubles dans ses provinces françaises. Soucieux de revenir, Richard a conclu en septembre un accord avec Saladin qui permettait aux chrétiens non armés d’entrer à Jérusalem, tandis que les musulmans garderaient le contrôle de la ville. (voir spoiler)

En octobre, Richard quitte la Terre Sainte pour l’Europe. Le navire sur lequel il voyageait avec quelques serviteurs fit naufrage et il partit à travers l’Europe centrale par voie terrestre. En décembre, il fut arrêté et emprisonné par Léopold V, duc d’Autriche, pour des délits qu’il avait commis en Autriche en Terre Sainte. Quelques mois plus tard, Léopold livra Richard à l’empereur du Saint-Empire romain germanique, Henri VI, qui considérait Richard comme une vache à lait et exigeait 150 000 marks de rançon.

Cette rançon a été levée en grande partie grâce aux efforts d’Aliénor d’Aquitaine, la mère de Richard, par des impôts et la confiscation des trésors de l’église. Alors qu’il était l’un de ses moyens d’être livré, Henri VI a été approché avec une contre-offre par Jean et Philippe : 80 000 marks pour simplement maintenir Richard captif jusqu’à la Saint-Michel de 1194. Cette offre l’empereur a refusé, et Richard a été libéré en février de 1194. Philippe envoya à Jean un message : « Prenez garde, le Diable est délié. (HESP, 236)

L’avertissement était inutile. Lorsque Richard est revenu dans ses royaumes, il a pardonné à John et l’a en fait nommé son successeur, changeant d’avis à propos de son neveu Arthur.

Eh bien, finissons-en. Richard a passé ses dernières années sans s’intéresser à l’Angleterre, sauf comme source de fonds pour ses luttes pour défendre son «empire» sur le continent contre Philip. En 1199, Richard apprit qu’un trésor avait été déterré près du château de Chaluz, de retour en Angleterre. Richard s’est caché pour récupérer ce prix. Le seigneur de Chaluz résista et tandis que Richard faisait le tour du château, un coup d’arbalète le frappa à l’épaule au niveau du cou. Churchill raconte,

La gangrène s’installa… Il arrangea ses affaires… déclara son frère Jean comme son héritier et fit jurer fidélité à tous ceux qui étaient présents. Il ordonna à l’archer qui avait tiré le coup fatal… d’être amené devant lui. Il lui a pardonné, et lui a fait un don d’argent… maintenant il a reçu les offices de l’Église avec une piété sincère et exemplaire, et est mort dans la quarante-deuxième année de son âge le 6 avril 1199…

L’archer a été écorché vif. (HESP, 240-41)

(masquer le spoiler)]

Juste quelques commentaires ici.

Mon introduction dit que la source de la pièce est une pièce de 1591 imprimée en deux parties appelée Le règne trouble de Jean roi d’Angleterre… (le titre continue encore et encore). Shakespeare a complètement changé le dialogue, à l’exception de quelques phrases et d’une seule ligne, « mais a suivi l’intrigue de très près et a répété les épisodes dans le même ordre ».

Le personnage du Bâtard est comparé à la fois à Edmund dans Le Roi Lear et à Falstaff… « il est un personnage important dans le développement de l’art de Shakespeare. Jusqu’alors Shakespeare avait pris l’histoire très au sérieux… En le roi Jean il propulse avec succès un personnage comique dans les plus hautes scènes de la pièce.

En conclusion, l’intro dit : « … ce n’est pas une grande pièce ; car en effet le règne de Jean Plantagenet, bien qu’extrêmement gênant, n’était pas bien adapté pour une pièce de toute sorte.

Je suis en train de lire ma deuxième histoire, Richard II. Dans cette introduction, il est dit que « Shakespeare présente ici l’histoire « le conflit personnel de deux individus ». Quand j’ai lu cela, j’ai immédiatement repensé à le roi Jean, la prochaine histoire que Shakespeare a écrite après Richard II. Nous pouvons voir un thème similaire dans King John, où les deux individus sont en fait deux mères. la reine Elinor (c’est-à-dire Aliénor d’Aquitaine), mère du roi Jean ; et Constance (c’est-à-dire Constance de Bretagne), la mère d’Arthur, le neveu du roi Jean, qui tous deux promeuvent leurs fils comme le roi légitime.

Parce que bien sûr, Philip, le roi de France (un autre personnage principal de la pièce), qui s’était allié avec John contre Richard lorsque Richard était en Terre Sainte, est devenu l’antagoniste de John une fois que John lui-même est devenu seigneur des dominions français de l’Angleterre. Et l’instrument que Philip a utilisé dans ce conflit était le neveu de John, Arthur, et la promotion d’Arthur, par sa mère, en tant que roi légitime d’Angleterre, Arthur étant le descendant du frère aîné de John, Geoffrey. (Tu as tout ça ?)

Le règne du roi Jean a eu lieu quatre cents ans avant l’ère élisabéthaine de l’époque de Shakespeare. Aucun des autres monarques qu’il a représentés n’a régné plus de la moitié dans le passé. Les étudiants en histoire ne se souviennent du roi Jean que pour une seule chose. C’est le roi Jean qui a été contraint de signer la Magna Carta, qui est maintenant inscrite comme un document presque sacré dans l’histoire de l’Angleterre et de la société occidentale moderne.

Mais à l’époque de Shakespeare, la Magna Carta était rarement mentionnée en Angleterre. Et dans sa pièce ce n’est pas du tout mentionné ! La signature de ce document ne joue aucun rôle dans l’histoire.

Je pensais que la pièce était une sorte d’affaire de haut en bas. Certaines parties m’intéressaient beaucoup, d’un point de vue purement historique. Mais j’ai également senti que la plupart des lecteurs, et moi-même parfois aussi, ne se soucieraient tout simplement pas beaucoup des événements et des personnes dépeints.

[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>[« br »]>



Source link