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« Le Retour de Martin Guerre » est une reconstitution du cas célèbre du retour de Martin Guerre dans la petite ville d’Artigat dans le sud de la France après une absence d’environ huit ans. Cependant, « Martin » est en réalité un imposteur du nom d’Arnaud du Tilh. Il est accepté par sa femme, sa famille et ses amis pendant plus de trois ans, période pendant laquelle Bertrande tombe enceinte deux fois. Après que le soi-disant Martin Guerre a eu un différend sur les finances familiales et la vente de certaines terres que la famille possède, il est accusé par son oncle et beau-père Pierre Guerre d’être un imposteur. Il y a deux procès, le premier dans la cité régionale de Rieux. Ici, Martin/Arnaud est déclaré imposteur et condamné à mort. « Martin Guerre » fait appel de l’affaire devant le Parlement régional de Toulouse. Il est sur le point d’être acquitté, quand le vrai Martin Guerre, avec une jambe de bois, se présente.
Les principales sources de l’histoire de cette célèbre affaire proviennent de deux sources principales. Il s’agit d’un livre du Juge Jean de Coras « Arreste Mémorable » et d’un autre d’un avocat, Guillaume La Sueur intitulé « l’Admirable Histoire du Pseudo-Martin ». L’auteur utilise d’autres sources secondaires pour comprendre la structure sociale du village et la structure politique de l’époque. Une grande partie du texte traite des conditions économiques et agricoles de familles telles que les Guerres et du mode de vie général de la région dans les années 1500. Le père de Martin Guerre déplace la famille dans le village d’Artigat du pays basque plus au sud près des Pyrénées et de l’Espagne, lorsque Martin est un bébé. Martin grandit et épouse Bertrande de Rols alors qu’il n’a que quatorze ans. Bertrande n’a peut-être que dix ans, même si on pense qu’elle a dépassé la puberté. Il y a un problème sexuel dans le mariage, l’impuissance de Martin, mais après avoir obtenu de l’aide pour « enlever un mauvais sort » à une mystérieuse vieille femme, Bertrande tombe enceinte après huit ans de mariage et a un fils nommé Sanxi. Martin peu de temps après disparaît pour se rendre en Espagne et se retrouve dans l’armée espagnole.
Au bout d’environ huit ans, avec Bertrande sans mari, Armand de Tilh entre en scène et entend l’histoire de la disparition de Martin Guerre. Dans une ville voisine, Arnaud s’arrête lors de son voyage de retour et en apprend suffisamment sur la vie intime de Martin auprès de deux amis de Martin pour planifier son imitation. Après une période de préparation, il se déclare Martin Guerre, et est rencontré et accepté par la femme de Martin, Bertrande, et ses autres parents et amis. Le « nouveau » Martin, Armand de Tilh, dit aussi Pansette (le Ventre), vit en paix à Artigat avec Bertrande depuis plus de trois ans. Leur lit conjugal est occupé et ils ont deux filles, dont l’une survit à la petite enfance. Bertrande, la femme, pourrait-elle soupçonner par une différence dans les relations martiales, que c’est un homme différent ?
Après des disputes avec son oncle Pierre Guerre, au sujet des finances, Pierre Guerre accuse Arnaud d’être un imposteur. Bertrande ne soutient pas cette accusation et fait tout ce qu’elle peut pour défendre Arnaud, l’imposteur, mais après avoir subi des pressions, un procès est intenté au nom de Bertrande, par Pierre Guerre, et Arnaud est jugé à Rieux. On trouve des témoins qui le décrivent comme Arnaud de Tilh ; même l’oncle d’Arnaud apparaît et l’identifie. D’autres disent qu’ils sont sûrs que l’homme est Martin Guerre. Bertrande, sa femme joue un rôle ambigu, puisque son honneur est en cause. Qu’elle ait cru Arnaud ou non, elle ne veut pas être accusée d’adultère. Les deux livres sources que l’auteur utilise sont écrits par des protestants, et l’auteur considère les possibilités de sympathies protestantes à l’œuvre. Après tout, les protestants attaquent actuellement l’Église catholique sur le droit du mariage. Ils légalisent le divorce et sont également contre la pratique des mariages d’enfants. Le sténographe judiciaire et juge, Coras est un protestant secret, tout comme l’autre écrivain sur l’affaire, Guillaume Le Sueur.
L’auteur émet l’hypothèse que Bertrande est dans un complot pour coordonner ses histoires avec Martin même si elle sait qu’il est un imposteur. Le prisonnier est déclaré Armand de Tilh et condamné à mort. Il en appelle au Parlement de Toulouse. Là, il reçoit une audience plus impartiale de la part des juges et est sur le point d’être acquitté de l’usurpation d’identité, lorsque le vrai Martin Guerre se présente, marchant sur une jambe de bois. Armand de Tilh est alors formellement identifié comme un imposteur et condamné à mort.
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