mardi, novembre 26, 2024

Le retour de Martin Guerre

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« Le Retour de Martin Guerre » est une reconstitution du cas célèbre du retour de Martin Guerre dans la petite ville d’Artigat, dans le sud de la France, après une absence d’environ huit ans. Or, « Martin » est en réalité un imposteur nommé Arnaud du Tilh. Il est accepté par son épouse, sa famille et ses amis depuis plus de trois ans, période durant laquelle Bertrande tombe enceinte deux fois. Après que le soi-disant Martin Guerre ait un différend sur les finances familiales et la vente de certaines terres appartenant à la famille, il est accusé par son oncle et beau-père Pierre Guerre d’être un imposteur. Il y a deux procès, le premier dans la ville régionale de Rieux. Ici Martin/Arnaud est jugé imposteur et condamné à mort. « Martin Guerre » fait appel devant le Parlement régional de Toulouse. Il est sur le point d’être acquitté, quand surgit le vrai Martin Guerre, à la jambe de bois.

Les principales sources de l’histoire de cette célèbre affaire proviennent de deux sources principales. Il s’agit d’un livre du juge Jean de Coras « Arreste Mémorable » et d’un autre de l’avocat Guillaume La Sueur intitulé « L’Histoire Admirable du Pseudo-Martin ». L’auteur utilise d’autres sources secondaires pour comprendre la structure sociale et politique du village de l’époque. Une grande partie du texte traite des conditions économiques et agricoles de familles telles que les Guerres et du mode de vie général de la région dans les années 1500. Le père de Martin Guerre déménage la famille vers le village d’Artigat du Pays basque plus au sud, près des Pyrénées et de l’Espagne, lorsque Martin était bébé. Martin grandit et épouse Bertrande de Rols alors qu’il n’a que quatorze ans. Bertrande n’a peut-être que dix ans, même si on pense qu’elle a dépassé la puberté. Il y a un problème sexuel dans le mariage, l’impuissance de Martin, mais après avoir obtenu de l’aide pour « enlever un mauvais sort » à une mystérieuse vieille femme, Bertrande tombe enceinte après huit ans de mariage et a un fils prénommé Sanxi. Martin disparaît peu après pour se rendre en Espagne et se retrouve dans l’armée espagnole.

Après environ huit ans, avec Bertrande sans mari, Armand de Tilh entre en scène et entend le récit de la disparition de Martin Guerre. Dans une ville voisine, Arnaud s’arrête lors de son voyage de retour et en apprend suffisamment sur la vie intime de Martin grâce à deux amis de Martin pour comploter son imitation. Après une période de préparation, il se déclare Martin Guerre et est rencontré et accepté par l’épouse de Martin, Bertrande, ainsi que par ses autres parents et amis. Le « nouveau » Martin, Armand de Tilh, dit aussi Pansette (le Ventre), vit en paix à Artigat avec Bertrande depuis plus de trois ans. Leur lit conjugal est occupé et ils ont deux filles, dont l’une survit à la petite enfance. Bertrande, l’épouse, pourrait-elle soupçonner, par une différence dans les relations martiales, qu’il s’agit là d’un autre homme ?

Après des disputes avec son oncle Pierre Guerre, sur les finances, Pierre Guerre accuse Arnaud d’être un imposteur. Bertrande ne soutient pas cette accusation et fait tout ce qu’elle peut pour défendre Arnaud, l’imposteur, mais après avoir été mise sous pression, un procès est intenté au nom de Bertrande, par Pierre Guerre, et Arnaud est jugé à Rieux. On retrouve des témoins qui le décrivent comme Arnaud de Tilh ; même l’oncle d’Arnaud apparaît et l’identifie. D’autres disent qu’ils sont sûrs que cet homme est Martin Guerre. Bertrande, son épouse, joue un rôle ambigu, puisque son honneur est en cause. Qu’elle ait cru Arnaud ou non, elle ne veut pas être accusée d’adultère. Les deux livres sources que l’auteur utilise sont rédigés par des protestants, et l’auteur considère les possibilités de sympathies protestantes à l’œuvre. Après tout, les protestants attaquent actuellement l’Église catholique au sujet de la loi sur le mariage. Ils légalisent le divorce et s’opposent également à la pratique des mariages d’enfants. Le sténographe et juge Coras est un protestant secret, tout comme l’autre écrivain sur l’affaire, Guillaume Le Sueur.

L’auteur émet l’hypothèse que Bertrande conspire pour coordonner ses histoires avec Martin même si elle sait qu’il est un imposteur. Le prisonnier est déclaré Armand de Tilh et condamné à mort. Il fait appel au Parlement de Toulouse. Là, il est entendu plus équitablement par les juges et est sur le point d’être acquitté de l’accusation d’usurpation d’identité, lorsque le véritable Martin Guerre apparaît, marchant sur une jambe de bois. Armand de Tilh est alors positivement identifié comme imposteur et condamné à mort.

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