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La nouvelle de Katherine Anne Porter « Il » a été publiée pour la première fois dans le magazine de gauche Nouvelles messes (1927), et recueillis et publiés dans le livre Judas en fleurs en 1930. Porter a longtemps lutté pour être reconnue par l’une des grandes maisons d’édition, et ce n’est qu’après que plusieurs de ses amis littéraires ont écrit des lettres à Harcourt, leur éditeur, exhortant les éditeurs là-bas à lire ses œuvres, que Porter a finalement réussi. Bien que Harcourt ait finalement accepté le travail de Porter et accepté de la publier, elle a été humiliée par leur manque de confiance dans ses histoires. Ils n’ont choisi que six histoires à inclure dans la collection et n’ont imprimé que six cents exemplaires, signe qu’ils ne pensaient pas que sa collection se vendrait. Porter ne savait pas que cette année-là, le même éditeur avait refusé l’œuvre classique de William Faulkner, Le son et la fureurun fait que la biographe de Porter, Joan Givner, déclare n’aurait cependant pas impressionné Porter, car « elle n’était pas une admiratrice » de l’écriture de Faulkner.
La nouvelle « Il » expose un autre type d’humiliation pour Porter car elle couvre une brève période de la vie d’une famille pauvre mais fière, qui reflète, à bien des égards, les premiers souvenirs de Porter. Comme Porter, qui deviendrait plus tard quelque peu obsédée par l’achat de vêtements et de bijoux de fantaisie pour éroder la pauvreté précoce qu’elle a connue et pour faire comprendre au monde qu’elle était un succès, il en va de même pour Mme Whipple, la protagoniste de l’histoire, centrée sur les apparences. . Par exemple, Mme Whipple demande à son mari de tuer un cochon de lait pour convaincre son frère, lorsqu’il vient lui rendre visite, que sa famille se porte bien. Les apparences sont aussi importantes pour Mme Whipple qu’elles l’étaient pour Porter. Chacune des actions de Mme Whipple est déterminée par ce que les voisins penseront d’elle. C’est pourquoi elle est si désemparée, si déchirée à l’intérieur, à propos de son fils, qui n’est évidemment pas comme les autres enfants. L’histoire tourne autour de la lutte de Mme Whipple pour se réconcilier avec son fils, pour le faire paraître aussi normal que possible et pour trouver un moyen de l’aimer. Ou, lue sous un jour différent, l’histoire pourrait être interprétée comme étant celle de Mme Whipple essayant de trouver un moyen de se pardonner de ne pas l’aimer. Quoi qu’il en soit, l’histoire s’inscrit dans un modèle d’histoires que Porter a écrites dans lesquelles les personnages ne peuvent pas parler et sont laissés aux caprices des gens qui les entourent pour les définir.
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