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The Loser de Thomas Bernhard est une série de ruminations et de souvenirs sur les relations entre trois personnages principaux : le narrateur, Glenn Gould et Wertheimer. Après la mort de Glenn Gould et le suicide de Wertheimer, le narrateur se rend au pavillon de chasse de Wertheimer à Traich où il se demande comment sa rencontre avec Glenn Gould a affecté Wertheimer et lui-même au cours des trois dernières décennies. Il en vient à la conclusion que même si le génie musical de Glenn Gould les inspire, il ruine leurs propres talents puisqu’ils ne peuvent jamais atteindre le même niveau d’expertise que leur ami. Cela conduit finalement au suicide de Wertheimer et à la dépression du narrateur. The Loser représente la pensée d’un ancien virtuose du piano affolé, tourmenté par son échec qui résulte de son incapacité à surpasser le talent de son ami. C’est aussi une étude sur le psychisme d’un trio d’amis aux aspirations similaires qu’un seul d’entre eux parvient à réaliser.
Le narrateur entre dans une auberge de Wankham, pensant au suicide de Wertheimer et à la mort de Glenn Gould ainsi qu’aux relations entre les trois hommes. Le narrateur, Wertheimer et Glenn Gould se rencontrent alors qu’ils suivent le cours de piano d’Horowitz au Mozarteum de Salzbourg pendant l’été 1953. Décidant que Salzbourg n’est pas propice à un style de vie artistique, le trio loue ensemble une maison à Leopoldskron. Les trois hommes viennent de familles riches qui désapprouvent que leurs fils étudient la musique avec l’aspiration de devenir des virtuoses du piano. Pendant l’été, le génie de Glenn Gould décourage Wertheimer et le narrateur puisqu’ils ne pourront jamais atteindre son niveau de jeu au piano. Une fois le cours terminé, Glenn Gould retourne chez lui au Canada, et le narrateur et Wertheimer craignent de ne plus jamais revoir leur ami.
Après un certain temps, le narrateur et Wertheimer rendent visite à Glenn Gould et passent plusieurs mois à New York. Glenn Gould est célèbre à cette époque en tant que virtuose du piano talentueux, bien qu’il vive dans l’isolement. Entre-temps, le narrateur et Wertheimer ont renoncé à jouer du piano ; le narrateur étudie la philosophie tandis que Wertheimer se lance dans les sciences humaines. Le narrateur a démissionné au point de donner son Steinway à la fille de neuf ans sans talent d’un instituteur qui ruine rapidement l’instrument coûteux. Wertheimer est contraint de déménager à Traich, à la campagne, pour sa santé ; ici, il vit avec sa sœur, dictant tous les aspects de sa vie. Glenn Gould meurt d’un accident vasculaire cérébral et sa mort bouleverse grandement Wertheimer. Wertheimer est encore plus déconcerté lorsque sa sœur épouse un Suisse, se convertit au catholicisme et l’abandonne. Wertheimer se pend près de la maison de sa sœur à Coire. Le narrateur assiste aux funérailles privées qui ne se composent que de lui-même, de la sœur de Wertheimer et de son mari. Par la suite, il refuse de déjeuner avec la sœur de Wertheimer et son mari.
Le narrateur se sent très coupable de la mort de Wertheimer parce qu’il a ignoré les cinq dernières lettres de son ami l’invitant à Traich pour une visite. Il se dirige vers Traich avec l’intention de visiter la loge de Wertheimer et de rechercher des notes que son ami aurait pu laisser; il espère que ces notes pourront l’aider avec un livre qu’il est en train d’écrire, « About Glenn Gould ». À l’auberge de Wankham, le narrateur parle à l’aubergiste et apprend que Wertheimer avait plusieurs invités simultanément peu de temps avant son suicide. Lorsque le narrateur se rend à la loge de Wertheimer, il rencontre le jardinier, Franz Kohlroser, qui lui raconte les dernières semaines de la vie de Wertheimer. Peu avant d’aller se suicider à Coire, Wertheimer brûle toutes ses notes et commande un piano désaccordé. Il invite de nombreux invités musicaux avec qui il a étudié au Mozarteum, jouant horriblement pour eux et les soudoyant pour qu’ils restent. Finalement, Wertheimer insiste pour que ses invités partent immédiatement et s’enferme dans sa chambre pendant plusieurs jours avant de se rendre à Coire. Le narrateur est assis seul dans la chambre de Wertheimer, écoutant un disque de Glenn Gould jouant « Goldberg Variations ».
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