[ad_1]
Le roman d’Émile Zola, LE CHEF-D’ŒUVRE, est une œuvre semi-autobiographique racontant une histoire de rébellion artistique et politique au sein d’un groupe de jeunes artistes et écrivains en herbe dans le Paris du XIXe siècle. Le chef de file reconnu du groupe bohémien est le brillant artiste Claude Lantier, hanté par la nécessité de créer son chef-d’œuvre. Il sait ce qu’il veut faire mais semble à jamais incapable d’accomplir son objectif en raison d’insécurités personnelles. Tombant amoureux d’une jeune femme innocente, Christine, il commence à vivre avec elle et ils commencent leur relation dans une romance heureuse. Christine est gardée cachée de son groupe d’amis qui sont des jeunes hommes qui ont commencé leur association comme écoliers à Plassans tous résidant maintenant à Paris. Les capacités artistiques de ce groupe comprennent la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique et la littérature. Ils ont une rébellion autoproclamée contre le romantisme dans l’art dans le but de produire une nouvelle forme d’art de réalisme pour le monde moderne. Alors qu’ils font rage contre le statu quo, ils deviennent connus comme des parvenus qui sont boudés par l’establishment artistique actuel.
Peu à peu, la détermination du groupe commence à s’effondrer alors que certains d’entre eux sont vaincus par leurs propres insuffisances tandis que d’autres, comme Fagerolles et Dubuche, sont attirés dans la Société contre laquelle ils se sont déchaînés. Leur succès s’accompagne d’un coût élevé après avoir pris les raccourcis pour arriver à leurs destinations souhaitées. Le personnage d’Irma Bécot, la pute vulgaire qui accède à la richesse et à la notoriété est un parallèle à la façon dont Fagerolles et Dubuche prostituent leurs idéaux de réussite. Sandoz est le seul du groupe d’amis qui arrive enfin au sommet sans compromettre ses convictions. Pourtant, même avec lui, le succès n’a pas la satisfaction qu’il supposait qu’il aurait. Il est le seul personnage qui en vient à comprendre l’artiste plus âgé Bongrand qui essaie de dire aux artistes plus jeunes que le vrai plaisir est ce temps passé à atteindre le sommet plutôt que d’y être après un grand succès. Jory, le journaliste, représente une sorte d’amoralité. En fait, il n’a aucune conviction et se contente de se contenter de tout ce qu’il peut obtenir en faisant le moins d’efforts possible.
Au final, les amitiés se détériorent face aux échecs répétés et aux mauvais choix. Claude ne termine jamais son chef-d’œuvre et Christine mène une bataille perdue d’avance avec Art, son rival pour les affections de Claude. Christine est tragique en ce qu’elle est défaite par son amour profond pour Claude. Il lui faut un certain temps pour reconnaître sa compétition pour les affections de Claude. Dans sa volonté de le reconquérir tel qu’il était au début de leur liaison, Christine sacrifie son fils, Jacques, par négligence. Alors que la passion initiale entre Claude et Christine se défait, Claude s’entiche de la femme nue qu’il tente de peindre mais échoue toujours. Il est revenu à ce point de sa vie où il vénère la peinture d’une femme nue, mais est indifférent au corps de sa femme ou d’un modèle. Claude glisse dans la folie, seulement empêché de sauter dans la Seine par l’appel de sa Femme dans la toile inachevée qui se veut son chef-d’œuvre illusoire. Comme ensorcelé par sa Femme peinte, il la peint comme une déesse bijou avec une rose entre les cuisses et sous le ventre. Réalisant enfin qu’il ne pourra jamais satisfaire sa déesse, Claude se pend devant sa toile mutilée.
[ad_2]
Source link -2