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Le Tain ou « Tain Bo Cuailnge », traduit par « Le raid du bétail de Cuailnge », est considéré comme l’équivalent le plus proche que l’Irlande ait d’une épopée nationale. Les événements centraux de l’histoire tournent autour du vol d’une vache prisée et légendaire (le titulaire Donn Cuailnge) par le roi Ailill et sa reine, Medb, et la grande bataille qui a suivi pour venger ce vol, menée presque à lui seul par le héros irlandais Cuchulainn.
Ce texte, reconstitué à partir d’une variété de sources anciennes, raconte d’abord l’histoire de la naissance de Conchobor, qui se lèverait pour usurper le trône d’une terre irlandaise appelée Ulster. Les habitants de l’Ulster, maudits par une femme, seraient malheureusement ravagés par de grandes douleurs périodiques, semblables aux douleurs de l’accouchement, appelées « Les Douleurs de l’Ulster », qui les immobilisent.
Au-delà de Conchobor, le héros le plus important pour Tain, cependant, est Cuchulainn, dont l’histoire de la naissance est ensuite racontée. Dans une série d’événements magiques, Cuchulainn a une sorte de triple naissance (et donc une triple lignée), née à la fois d’hommes et d’une ancienne race semi-divine d’êtres appelée le côté. Cuchulainn a une enfance remarquable, accomplissant des exploits impossibles et réalisant des prouesses guerrières divines, semblables aux héros d’autres épopées anciennes.
Tout cela mène au Tain réel, qui commence lorsque le roi Ailill et la reine Medb comparent leur richesse, Medb découvrant qu’elle n’a pas de taureau primé comme seule différence entre leurs réserves de richesse. Medb et Ailill rassemblent alors une grande armée, dans les quatre provinces d’Irlande, pour voler Donn Cuailnge, le taureau légendaire, aux habitants de l’Ulster.
Malheureusement pour les Ulstermen, ils subissent leur malédiction et sont immobilisés avec les affres. Le seul guerrier parmi eux non affecté par la malédiction est le héros Cuchulainn. La majeure partie du récit montre que Cuchulainn mène essentiellement une guerre d’un seul homme contre l’armée irlandaise, tuant beaucoup de loin avec sa fronde, puis un par jour dans un scénario de duel qu’il accepte, le tout dans le but de bloquer l’armée à temps pour L’Ulster se réveille de sa malédiction et prend les armes.
Cuchulainn accomplit des actes puissants et tue de très nombreux membres de l’armée, même s’il souffre de nombreuses blessures. Son plus grand combat vient de son duel avec le guerrier Ferdia, qui est son frère adoptif et presque son match d’armes. Après trois jours furieux et légendaires de combats incessants, Cuchulainn recourt à l’utilisation de sa légendaire lance barbelée, le gae bolga, pour tuer Ferdia, qu’il déplore ensuite de manière épique classique.
L’armée irlandaise a perdu son héros et l’Ulster s’est réveillé, sonnant le glas des Irlandais. Le roi Conchobor rallie les hommes d’Ulster, et alors que Cuchulainn, blessé, regarde de côté, l’armée irlandaise est décimée. La paix est alors revenue à la terre.
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