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Peut-être la plus connue et la plus populaire des nouvelles de Camus, « L’Hote » (« L’invité ») a été publiée en 1957 dans son premier et unique recueil d’histoires, L’exil et le royaume (1957; L’exil et le royaume).
L’exil et le royaume a reçu un accueil mitigé de la part des critiques. Certains ont vu dans la collection une revitalisation de sa carrière et jetant les bases d’œuvres futures après que l’écrivain soit resté plusieurs années sans publier. D’autres ont trouvé qu’il n’était pas à la hauteur des attentes. Beaucoup ont estimé qu’il y avait une tension non résolue entre les histoires en tant que fiction et en tant qu’explorations d’idées philosophiques. Évoquant de nombreuses interprétations parfois contradictoires, « L’invité » est resté l’une des œuvres les plus importantes de Camus, les critiques récents approfondissant le contexte colonial de l’histoire. Il reste une exploration fascinante des thèmes moraux et philosophiques de Camus et une puissante évocation des relations coloniales. Camus a travaillé sur l’histoire principalement de 1952 à 1954, la révisant à plusieurs reprises, notamment à mesure que la crise menant à la guerre d’Algérie s’approfondissait et qu’il voulait éviter d’aggraver les tensions entre Français et Arabes algériens avec ses représentations. Certaines de ces modifications ont accru les ambiguïtés de l’histoire, notamment en ce qui concerne le caractère et les motivations du prisonnier.
« L’invité » raconte une rencontre entre un instituteur franco-algérien et un prisonnier arabe à la veille du soulèvement algérien. L’histoire met l’accent sur plusieurs des thèmes les plus caractéristiques de Camus : l’aliénation individuelle, la liberté, la valeur de la vie humaine, la responsabilité, la difficulté du choix moral et l’ambiguïté des actions. Il gagne des couches supplémentaires de sens grâce à son portrait incisif de la vie coloniale et de la psyché du colonisateur et du colonisé.
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