Le résumé de la métamorphose et le guide d’étude descriptif


La Métamorphose de Franz Kafka est l’histoire sombre d’un homme qui se réveille après des rêves inquiétants et découvre qu’il vit un cauchemar. Il découvre qu’il est allongé sur son dos en forme d’armure. En levant légèrement la tête, il constate que son ventre est bombé et brun, divisé en segments par des arceaux raides. Ses jambes, soudain si nombreuses, sont si maigres et si faibles qu’il peut à peine imaginer comment elles pourraient le maintenir éveillé.

Sa chambre, bien qu’un peu petite par rapport à la plupart des critères, a la même apparence que lorsqu’il s’est endormi. Ses échantillons de matériaux reposent toujours sur la table. En regardant autour de lui, il ne voit aucune différence sauf pour lui-même. Il veut se rendormir et se réveiller normalement, mais il n’a pas l’habitude de dormir sur le dos et n’imagine pas comment se mettre sur le côté. Il essaie en vain. Il continue de fermer les yeux, espérant que lorsqu’il les rouvrira, il sera lui-même. Cela ne sert à rien. Il pense à son travail et à la difficulté de celui-ci et considère que sans ses parents, il aurait probablement démissionné il y a quelque temps. Mais le bon côté des choses, c’est que dans cinq ou six ans, sa dette envers son patron sera payée et sa vie redeviendra la sienne. L’idée du travail le pousse à regarder son réveil. Lorsqu’il voit qu’il est déjà presque sept heures, il panique. Son train part dans quinze minutes. Inspiré maintenant, il essaie de se sortir du lit. En quinze ans, il n’avait jamais appelé pour un congé de maladie. Bizarrement, il ne se sent plus malade à présent. Il a faim, peut-être plus que d’habitude, mais il ne se sent pas malade. Sa mère l’appelle à travers la porte verrouillée et lorsqu’il lui répond, il ne reconnaît pas sa propre voix. Avant que trop de temps ne s’écoule, toute sa famille se trouve devant la porte et il est reconnaissant de l’avoir verrouillée la nuit précédente. Il essaie de leur dire qu’il va bien et qu’il se lève tout de suite, mais même en énonçant soigneusement, sa voix sonne mal.

La prochaine personne à se présenter vient du travail. Diligent comme toujours, le chef de bureau est arrivé pour voir pourquoi il n’était pas dans le train. Il parvient finalement à rouler hors du lit, se cognant la tête en tombant, et la voix de son père continue de retentir à travers la porte. La sœur de Gregor est envoyée chercher un serrurier alors même que Gregor essaie d’insister sur sa venue. Il parvient à se frayer un chemin jusqu’à la porte et même à la déverrouiller en saisissant la clé avec sa bouche. Lorsque sa famille le voit enfin, elle recule avec crainte et sa vie de quasi-isolement commence. Le commis en chef montre des signes de panique et Gregor sait qu’il doit l’arrêter avant de partir, alors il se précipite aussi vite que son nouveau corps le lui permet, mais ce n’est pas assez rapide. Son père utilise un journal enroulé et le bâton du commis en chef (laissé avec son chapeau et son manteau) et reconduit Gregor dans sa chambre. Rien de ce que Gregor pouvait dire n’avait d’effet sur son père qui ne semblait même pas prêt à lui laisser le temps de se retourner le premier. En reculant, il arrive enfin à sa porte, mais elle est trop petite pour le faire rentrer. Il se pousse fort jusqu’à ce qu’il parvienne à se faufiler, grattant un côté de son corps contre la confiture. Il se rend compte qu’il doit leur laisser le temps de s’habituer au nouveau look, et la porte se ferme avec un soulagement évident. Gregor dort un moment, se réveillant la nuit tombée. Tout son côté gauche lui fait mal. À côté de la porte se trouve un bol de lait contenant des morceaux de pain. L’un de ses favoris, il y va avec impatience, se rendant compte seulement quand il y arrive que ce n’est pas aussi beau que dans ses souvenirs.

Dans le salon, sa famille discute à voix basse. Sa sœur est la seule à oser s’approcher de lui, même s’il est clair que sa vue la répugne toujours, alors il se cache sous le lit quand elle vient. Elle lui fournit une variété de nourriture et comprend finalement que plus la nourriture ou le fruit est pourri, mieux il l’aime. Grete continue de le nourrir et de nettoyer après lui, mais cela commence à s’user après un certain temps alors qu’elle arrive à la conclusion qu’il ne redeviendra pas le frère qu’elle a connu autrefois. Puis son attention envers lui commence à faiblir. Elle nettoie moins après lui et l’alimentation est sporadique. Lorsque Gregor se rend compte que même elle perd son désir de prendre soin de lui, une partie de lui abandonne aussi. Il pense à la façon dont il s’était occupé d’eux et à la façon dont il avait prévu de l’envoyer étudier la musique, mais plus rien de tout cela n’avait d’importance maintenant. Sa vie suit rapidement son cours, et quand c’est le cas, sa famille est brièvement attristée puis soulagée alors qu’elle recommence à vivre.



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