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Le nom d’Ésope évoque de nombreuses images. L’œil de l’esprit voit immédiatement une tortue battre un lièvre dans une course ou un petit garçon qui crie au loup au dépit de ses concitoyens. Ce recueil de fables demande au lecteur de sortir de son esprit les histoires de ces enfants. Les morales, telles que « la hâte fait du gaspillage » et « ne pleure pas sur le lait renversé », n’existent pas dans ce monde d’Ésope. Cette collection est un regard académique sur les créations folkloriques attribuées à Ésope. Loin des leçons de morale enfantines auxquelles on pourrait s’attendre, ces fables sont principalement des blagues et des one-liners. Les fables vont du grossier au spirituel au vulgaire au sage.
Les traducteurs de ces contes veulent que les lecteurs sachent que la morale n’est pas une partie originale des fables. Les orateurs essayant de convaincre leur auditoire de leur point de vue ont ajouté de la morale plus tard. Ce livre est une compilation de 358 fables. Les fables donnent la parole aux animaux, aux objets inanimés et aux dieux comme s’il s’agissait d’un événement quotidien. Le renard rusé déjoue les hommes et la petite cigale déjoue le renard à son tour. Les dieux répondent aux appels aux formes de vie les plus basses et infligent des punitions ironiques aux plus élevées.
Les fables elles-mêmes ressemblent plus à des blagues avec des punchlines que des récits moraux d’éthique et d’actes répréhensibles. Parsemées de jeux de mots obscurs, les notes sauvent cet ouvrage de la confusion tout en ajoutant encore plus de confusion à la morale fournie. Il y a les fables reconnues telles que « La Tortue et le Lièvre », et il y a les plus obscures comme « Le Corbeau et Hermès ». Chaque conte a un esprit singulier que l’on associe à Ésope.
Le livre lui-même ne fait aucune déclaration définitive sur l’auteur réel des œuvres. Il ne fait que des suppositions éclairées concernant les origines de certaines fables. Certains contes ont Esope comme personnage plutôt que l’auteur. D’autres contiennent d’anciens noms d’animaux comme le crave ou le choucas. Les vachers conversent avec les loups et les arbres se vantent entre eux. Les chiens se lient d’amitié avec les coqs et les lions perdent des repas à cause de leur propre cupidité. Les dieux infligent des punitions et obtiennent leur propre revenu entre les mains d’êtres inférieurs.
Il y a aussi des histoires de création. Il existe des récits mythologiques sur les dieux créant des hommes et des animaux pour des raisons spécifiques. Il existe des histoires expliquant la physiologie de certains animaux et la constitution psychologique des humains. Certaines d’entre elles sont des anecdotes, et d’autres sont des blagues. La plupart d’entre eux ont une morale attachée, tandis que d’autres laissent le lecteur décider de la morale.
Ce ne sont pas les contes de l’enfance. Ce sont des blagues, des doublures, des histoires grossières et parfois des supplications morales.
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