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Certains partisans de la Ligue canadienne de football examinent la nouvelle convention collective et trouvent le règlement troublant en raison de son effet dilutif sur le ratio.
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Mais là où ils voient l’érosion, d’autres prédisent l’évolution ; que l’augmentation constante des talents canadiens à plusieurs postes de la liste finira par créer suffisamment de profondeur pour conjurer l’incursion prévue d’Américains nationalisés. Ce scénario pourrait bien être accéléré si la XFL et l’USFL prennent pied et siphonnent systématiquement les talents américains de haut niveau.
Pourtant, d’autres observateurs de la LCF ne prendront peut-être jamais la peine de faire la distinction entre un Américain nationalisé et un Canadien d’ici, du moins dans la mesure où cela sert le succès de leur équipe et leur propre fandom.
Les comités de négociation de la LCF et de l’Association des joueurs de la LCF se sont penchés sur ces données démographiques divergentes pour convenir d’une formule de modification des ratios qui entrera en vigueur en 2023, lorsque le nombre de partants canadiens passera de sept à huit, mais on peut être un Américain nationalisé. De plus, deux Américains nationalisés peuvent jouer jusqu’à 49 % des snaps pour un partant canadien cette année-là. La LCF a la possibilité d’en faire trois Américains nationalisés dans la rotation en 2024 et au-delà.
Par définition, un Américain nationalisé est un joueur qui débute sa sixième saison dans la LCF ou sa quatrième avec son club actuel. La plupart d’entre eux sont déjà débutants.
L’accord maintient 21 Canadiens et au moins sept partants sur chaque alignement tout au long du mandat de sept ans, et incite les équipes à affronter des talents locaux en redirigeant deux choix de repêchage territorial de deuxième tour vers les équipes avec le plus grand nombre de clichés canadiens.
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Le ratio était de loin l’élément le plus controversé contenu dans une CBA à multiples facettes qui a innové en matière de partage des revenus et de contrats partiellement garantis pour les anciens combattants, a fourni une couverture médicale étendue et des programmes de santé et de sécurité, l’égalité des salaires pour les acteurs mondiaux et un siège pour les joueurs sur le conseil d’administration de CFL Ventures, la nouvelle unité commerciale de la ligue qui sera à l’avant-garde des initiatives de croissance.
Les partenariats, la prospérité et la paix sociale sont beaux et dandy, mais dans la foulée immédiate de cet accord, la LCF a été forcée de défendre un désir de modifier le ratio de départ au nom de la flexibilité pour le personnel d’entraîneurs.
« Je pense que nous devrions être absolument clairs, nous avons protégé 21 emplois pour nos joueurs canadiens et c’est fondamental pour qui nous sommes », a déclaré vendredi le commissaire de la LCF, Randy Ambrosie. « Nous ne disons pas que les Canadiens ne peuvent pas jouer. Ce que nous disons, c’est que les Canadiens peuvent concourir et c’est un fait dans tous les sports de la planète aujourd’hui », a-t-il poursuivi, mentionnant des Canadiens de premier plan dans le cerceau, le hockey et les sports olympiques.
« Nous sommes absolument convaincus que nos athlètes canadiens peuvent concourir dans la LCF. Ils ont toujours concouru. Et franchement, ce que nous entendons à plusieurs reprises dans nos recherches marketing, c’est que la prochaine génération de partisans de la LCF, ceux qui contribueront à notre succès à long terme, sont attirés par la compétition et l’excellence.
Mardi, alors que la CFLPA digérait la proposition modifiée de la ligue pour six partants canadiens et un américain nationalisé, Ambrosie a exploré la question de la profondeur en ce qui concerne le ratio.
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«Il y a maintenant, selon nous, 24 Canadiens qui jouent sur les listes de la NFL et ils sont la preuve de la qualité des joueurs de football canadiens. Cela nous dit également que dans les générations passées, ces joueurs auraient joué dans la LCF, et cela exerce une certaine pression sur nos équipes en ce qui concerne la profondeur de notre talent canadien.
« Pas une seule fois la question des talents canadiens n’a été soulevée. On s’inquiète de la profondeur du talent canadien, surtout lorsqu’il y a des blessures. Et puis, de temps en temps, nous voyons un athlète canadien obligé de prendre ses fonctions alors qu’il n’est pas encore prêt. Ces joueurs peuvent souvent souffrir parce que dans les moments où on leur demande de jouer et qu’ils ne sont pas prêts, cela peut être un revers pour leur carrière. Et nous voulons qu’ils se préparent et ensuite ils deviendront les Rod Connops et Pierre Verchevals et Larry Wrucks et Don Moens de cette génération.
La LCF a renoncé plus d’une fois à des modifications plus radicales que celle ratifiée par les joueurs jeudi. La proposition initiale de la ligue, qui n’a pas été prise au sérieux par la CFLPA, ne prévoyait aucune protection du ratio canadien.
Une source de joueurs a déclaré que la véritable intention de la ligue était de permettre à jusqu’à deux Américains nationalisés de jouer parmi les sept partants canadiens. Les deux parties sont initialement parvenues à un compromis complexe; proposant jusqu’à trois Américains nationalisés, tous des importations désignées, jouant jusqu’à 49 pour cent des clichés d’un démarreur canadien. Les membres de la CFLPA ont rejeté l’intégralité de l’accord en raison de leur opposition à ce changement.
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La LCF est revenue avec une formule six et un, la CFLPA a creusé ses talons et le résultat final sur le ratio a été atteint. Mais pas dans le vide.
Alors que certaines personnes ont choisi de se concentrer uniquement sur le ratio, les deux parties négociaient un paquet beaucoup plus important, avec des concessions mutuelles sur de nombreux fronts. Et dans une concession de dernière minute pour s’assurer que l’accord soit conclu, la LCF a également augmenté la prime de ratification de 1 million de dollars à 1,225 million de dollars, transférant l’argent du partage des revenus de la fin de l’accord dans les poches des Canadiens, des Américains, des mondiaux et des nationalisés. Américains pareils.
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