Les organisateurs affirment que l’affiche est fausse et qu’ils n’ont pas l’intention de traverser les quartiers juifs de Toronto
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La police de Toronto dit être au courant de publications sur les réseaux sociaux circulant en ligne annonçant un « Ride for Gaza » dans des quartiers à majorité juive, mais les organisateurs ont déclaré qu’ils prévoyaient de se rendre directement à un rassemblement au centre-ville.
L’affiche qui circule en ligne dit : « Des motards du Hamas prévoient de traverser la communauté juive de Toronto » le samedi 28 octobre. Mais les organisateurs ont déclaré vendredi que l’affiche avait été manipulée et qu’ils n’avaient pas l’intention de traverser les quartiers juifs. Le « Car Ride for Palestine » se déroulera du centre-ville de Pickering, dans la région de Durham, à un rassemblement Toronto4Palestine au Nathan Phillips Square.
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« La création de ce faux graphique circulant sur les réseaux sociaux ne sert qu’à promouvoir la haine et la division dans nos communautés », a déclaré la députée de Pickering-Uxbridge, Jennifer O’Connell.
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Interrogée sur l’événement « Ride for Gaza » lors d’un point de presse vendredi, la chef adjointe Lauren Pogue a déclaré que la police avait été en contact avec les organisateurs et qu’il avait été confirmé qu’il s’agissait d’un rassemblement automobile commençant à Durham et se terminant au centre-ville de Toronto.
«Je sais que l’on s’inquiétait du fait que ces personnes dans les voitures traversaient des quartiers spécifiques», a-t-elle déclaré. « Nous ne tolérerons aucune criminalité ni aucune intimidation envers une quelconque communauté de notre ville. Les organisateurs de cet événement nous ont dit qu’ils se rendraient directement à Toronto, au centre-ville, pour la manifestation, mais nous disposons de ressources en place et, encore une fois, si un comportement dépasse les limites, vous pouvez vous attendre à être arrêté. »
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L’affiche a été largement partagée sur X, anciennement Twitter, mais personne ne semblait pouvoir identifier d’où elle provenait. Vivian Bercovici, ancienne ambassadrice d’Israël au Canada, l’a qualifié de «provocation dégoûtante.» Le conseiller municipal de Toronto, Brad Bradford, a appelé la mairesse de Toronto, Olivia Chow, à travailler avec la police pour assurer la sécurité de la communauté juive.
« Ce rassemblement de « Motards pour le Hamas » est une tentative directe de cibler, de harceler et d’intimider la communauté juive. C’est de l’antisémitisme. C’est haineux et inacceptable », a écrit Bradford.
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Vendredi, les organisateurs ont déclaré sur Instagram que l’affiche avait été manipulée pour dénaturer le rassemblement.
« Nous voulons souligner que le rassemblement est pacifique, ne cible pas la communauté juive et nous condamnons toute forme d’antisémitisme », ont-ils déclaré, ajoutant que la rhétorique qualifiant toutes les voix pro-palestiniennes de terroristes est « nocive, dangereuse et islamophobe ». »
« Nous demandons que la diffusion du graphique manipulé cesse immédiatement et que la désinformation incitant à la violence et à la haine soit dénoncée. »
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La Fédération UJA du Grand Toronto, une organisation juive à but non lucratif, annoncé à ses membres jeudi qu’ils avaient confirmé que l’événement était réel, mais qu’il semblait que peu de gens y participeraient. Vendredi L’UJA a annoncé que le groupe avait modifié son itinéraire pour se rendre directement à un rassemblement au centre-ville de Nathan Phillips Square.
« Indépendamment de cet événement, il existe toujours un potentiel pour que les militants anti-israéliens mènent des actions provocatrices contre notre communauté », a écrit l’UJA. « Nous restons en étroite communication avec les forces de l’ordre. Depuis le début des attaques du Hamas contre Israël, nous avons insisté sur la nécessité de contrôler nos préoccupations concernant la sécurité communautaire, les discours de haine et l’incitation à la haine.
Pogue a déclaré qu’un certain nombre de rassemblements étaient prévus ce week-end – à la fois pro-palestiniens et pro-israéliens – et que les comportements motivés par la haine ne seraient pas tolérés.
« Nous nous attendons à des manifestations à grande échelle », a-t-elle déclaré. « Nous voulons être très clairs : nous ne tolérerons aucune intimidation, aucun harcèlement ni aucun comportement motivé par la haine visant des communautés spécifiques de notre ville. »
Pogue a déclaré que certaines manifestations avaient des autorisations, d’autres non, mais que la police les surveillerait toutes et était prête à « donner suite de manière agressive aux allégations de crimes haineux ».
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Les civils peuvent « s’attendre à une présence (policière) accrue » au cours du week-end, a déclaré Pogue, ajoutant que des ressources « appropriées » ont été allouées, et que d’autres seront disponibles si nécessaire.
« La communauté juive ne se sent pas en sécurité à Toronto en ce moment », a déclaré Bradford, conseiller de Beaches-York, au National Post.
Bradford a déclaré avoir reçu de nombreux appels et courriels de Juifs de Toronto exprimant leurs inquiétudes concernant le « harcèlement ciblé » lors des manifestations pro-palestiniennes.
Après que les manifestants ont ciblé et harcelé les clients du café juif Landwer le week-end dernier, le maire Chow a partagé une déclaration sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.
« Cibler une entreprise de cette manière est une erreur. Il n’y a pas de place dans notre ville pour l’antisémitisme, l’islamophobie, la haine, l’intimidation et le harcèlement de toute sorte », a-t-elle écrit.
Bradford a applaudi la déclaration de Chow mais l’a qualifiée de « barre morale basse à franchir ».
« Il appartient à tous les élus d’écouter ces préoccupations », a-t-il déclaré.
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