Le Québec est la province la plus stressée du Canada, la Nouvelle-Écosse la plus malsaine (étude)

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Une nouvelle étude des paramètres de santé dans chaque province et territoire canadien a révélé que deux des territoires du Nord du Canada sont les régions les plus saines du pays, tandis que deux provinces maritimes se situent au bas de la liste.

Les experts en santé du Lighthouse Dental Centre, basé en Colombie-Britannique, ont rassemblé des données sur des sites Web gouvernementaux sur divers facteurs, notamment les émissions atmosphériques, l’accès aux soins de santé et les taux de cancer, d’obésité et d’autres affections, pour obtenir une note sur 100.

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En tête de liste avec un score de 85 se trouve le territoire du Yukon, avec les émissions de TPM (particules totales) les plus faibles du pays, à seulement 0,15 tonne par kilomètre carré. De plus, les pourcentages de maladies chroniques comme le diabète, la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et l’hypertension artérielle sont relativement faibles, et 83 pour cent des résidents du Yukon ont un fournisseur de soins de santé régulier.

Juste après le Yukon, avec 84,8, se trouve le territoire le plus récent du Canada, le Nunavut, avec des émissions de 0,03 tonne par kilomètre carré et les taux de cancer et d’hypertension artérielle les plus bas enregistrés au pays. Il se vante également du deuxième pourcentage le plus bas du pays en matière de stress perçu, soit 15,4 pour cent. (Seul Terre-Neuve-et-Labrador a obtenu un score inférieur.)

À l’autre extrémité de l’échelle se trouvaient la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, avec des scores de 40 et 44,7 respectivement. La Nouvelle-Écosse avait le taux de cancer le plus élevé au pays, soit 633,5 pour 100 000 habitants, et était également en tête de liste pour la MPOC. Le Nouveau-Brunswick avait également des taux élevés de cancer, de diabète et d’hypertension artérielle. Les deux provinces ont obtenu de bons résultats en ce qui concerne le nombre de prestataires de soins de santé réguliers : 87 pour cent pour la Nouvelle-Écosse et 90 pour cent pour le Nouveau-Brunswick.

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Quelques autres constats :

L’Alberta et la Saskatchewan ont des niveaux particulièrement élevés de TPM par kilomètre carré (près de 14 tonnes pour chacune), ce qui indique un stress environnemental important dans ces régions.

Le Québec a le pourcentage le plus élevé de stress perçu (22,7 pour cent) et le deuxième taux de cancer le plus élevé au pays (667 pour 100 000 habitants), tandis que la Nouvelle-Écosse rapporte le pourcentage le plus élevé de troubles de l’humeur.

Terre-Neuve-et-Labrador a les taux d’obésité les plus élevés, soit 40,9 pour cent, tandis que la Colombie-Britannique a le taux le plus bas, soit 22,9 pour cent. Le Québec arrive juste après, avec un taux de 25,9 pour cent. La plupart des autres régions ont obtenu un score compris entre 30 et 35.

L’accès aux soins de santé a montré un écart énorme. L’Ontario avait le pourcentage le plus élevé de personnes ayant un fournisseur de soins de santé régulier, soit 90,6 pour cent, tandis qu’au Nunavut, ce chiffre n’était que de 23,6 pour cent.

Il y avait relativement peu de disparité en matière de BPCO (entre quatre et sept pour cent) ou de stress perçu (13 à 23 pour cent). De même, les taux de consommation excessive d’alcool ont généralement chuté entre 16 pour cent (Ontario) et 21 pour cent (Yukon), la seule exception étant les Territoires du Nord-Ouest, à 28 pour cent.

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