Le protectionnisme et le manque d’investissement entravent le potentiel économique du Canada, selon un rapport

Pays en passe de prendre du retard en matière de compétitivité et de connaître une lente érosion du niveau de vie

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Selon un nouveau rapport du cabinet d’avocats Bennett Jones LLP, l’économie canadienne n’est pas suffisamment axée sur l’investissement, une lacune qui place le pays sur la voie d’un retard de compétitivité et d’une lente érosion du niveau de vie.

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Le rapport, publié le 12 juin, conclut qu’une plus grande concurrence au pays stimulerait des investissements plus importants et positionnerait les entreprises canadiennes pour « gagner » à l’échelle mondiale, des objectifs cruciaux en période de taux d’intérêt élevés, d’inflation « collante » et de fragmentation croissante des chaînes d’approvisionnement et du commerce.

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« Des marchés protégés et de faibles incitatifs à l’investissement au Canada feront le contraire », prévient le rapport.

Les auteurs affirment que le Canada devrait s’atteler à améliorer les politiques «cadres» dans des domaines tels que la concurrence, la réglementation et la fiscalité, en se concentrant sur les changements qui inciteraient l’innovation et l’investissement et le réinvestissement des bénéfices non répartis des entreprises.

Parallèlement, l’augmentation de la part du PIB liée à l’investissement devrait être réalisée par des mesures ciblées qui garantissent que le Canada prend pied dans les industries essentielles émergentes, y compris les technologies numériques et propres et les technologies telles que les véhicules électriques. Une telle stratégie accélérerait à la fois la croissance de la productivité et positionnerait le Canada pour être compétitif à l’échelle mondiale sur la voie d’une économie propre, selon le rapport.

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« De faibles investissements au Canada privent non seulement notre économie de possibilités de croissance, cela signifie que nos entreprises accusent un retard par rapport à leurs homologues mondiaux dans leur capacité à conquérir les marchés mondiaux, et qu’elles pourraient ne pas tirer parti des vastes possibilités permises par nos accords commerciaux avec les grands économies », a-t-il déclaré.

Les auteurs ont reconnu qu’il y a des défis à la voie qu’ils promeuvent, qualifiant la réforme fiscale « d’exercice politique périlleux dans le meilleur des cas ». Mais le rapport exhorte les gouvernements à consulter et à dialoguer avec les entreprises tout en étant réactifs aux forces mondiales et en défiant les intérêts acquis et les politiques qui freinent la concurrence et engendrent la complaisance.

« Les règles et les structures fiscales doivent être adaptées à un monde qui étend rapidement le potentiel et les applications de la numérisation, où une part croissante de la valeur économique est générée par les actifs incorporels », indique le rapport, ajoutant que certaines initiatives sont déjà en cours et devraient être « poursuivi avec vigueur et un sentiment d’urgence ». La liste comprend un examen de la politique de concurrence, la modernisation de la législation sur la confidentialité et la gestion des données et des mesures pour accélérer la numérisation dans le secteur des services financiers.

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Les auteurs du rapport, membres du groupe des affaires gouvernementales et des politiques publiques de Bennett Jones, ont déclaré que l’augmentation de la part du revenu national consacrée à l’investissement réduirait la part disponible pour la consommation actuelle, mais qu’elle constituerait une base pour la prospérité à long terme.

Bien que ce changement soit crucial pour l’avenir, le rapport reconnaît que la priorité à court terme du Canada doit être de retrouver le chemin d’une croissance non inflationniste.

« Les hausses des taux d’intérêt directeurs des banques centrales ont contribué à modérer la demande et les taux doivent être élevés plus longtemps. L’inflation ne reviendra pas rapidement à sa cible », indique le rapport. « Par conséquent, la croissance mondiale sera faible en 2023, retrouvera un certain élan plus tard en 2024 et seulement d’ici 2025 sera à peu près au potentiel à moyen terme, avec une faible inflation. »

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Même après que l’inflation soit revenue près de l’objectif de 2 %, le rapport indique qu’il y a des raisons de s’attendre à ce que les taux d’intérêt restent plus élevés qu’ils ne l’étaient avant la pandémie de COVID et que le potentiel de croissance soit plus faible. Les auteurs notent que si les autorités américaines et européennes ont agi rapidement en mars 2023 pour résoudre les défaillances des banques, les tensions financières demeurent compte tenu des niveaux records de dette publique et privée. De plus, l’intensification de la guerre en Ukraine ou la montée des tensions à propos de Taïwan pourraient faire grimper les prix des matières premières, déprimer la confiance et perturber les marchés des capitaux.

Les auteurs notent que la projection de croissance mondiale du FMI pour les cinq prochaines années est la plus faible depuis 1990. À l’échelle mondiale, il existe des risques de récession et « d’ajustement désordonné », tandis que l’inflation peut s’avérer « collante » et retarder le retour à une croissance non inflationniste. au-delà de 2025.

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Le rapport suggère que les taux d’intérêt du Canada semblent être proches d’un sommet à 4,75 % et qu’ils redescendraient probablement progressivement en 2024 et 2025. Cela pourrait se traduire par une croissance du PIB réel d’environ 1 %, atteignant un taux de croissance moyen annualisé de 2,5 %. pour cent d’ici la fin de 2025. Mais l’incertitude demeure.

« Ce scénario comporte des risques », prévient le rapport. « Si les développements mondiaux provoquent de nouvelles tensions, ou si l’inflation est plus rigide que prévu, il pourrait y avoir une récession, mais plus probablement une période prolongée de faible croissance et d’ajustement. »

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