La vente d’une tour emblématique recouverte d’or parmi les plus grosses transactions pour un immeuble de bureaux dans le monde depuis le début de la pandémie
Contenu de l’article
Amancio Ortega, le milliardaire derrière la chaîne de vêtements Zara, a accepté d’acheter le gratte-ciel Royal Bank Plaza de Toronto à deux fonds de pension canadiens pour environ 1,2 milliard de dollars (961 millions de dollars).
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
La vente de l’emblématique tour plaquée d’or au cœur de la capitale financière du Canada fait partie des transactions les plus importantes pour un immeuble de bureaux au monde depuis le début de la pandémie de COVID-19. Le gratte-ciel est vendu par Oxford Properties, la branche immobilière du fonds de pension de l’Ontario pour les travailleurs municipaux, et l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada.
Un représentant du family office d’Ortega a confirmé la transaction à Bloomberg News. Les fonds ont mis la propriété en vente l’année dernière et recherchaient au moins 1 milliard de dollars, selon une personne proche du dossier qui a demandé à ne pas être identifiée car l’affaire est privée.
La vente a été étroitement surveillée dans le monde de l’immobilier commercial pour obtenir des indices sur la valeur des immeubles de bureaux depuis que Covid-19 a rendu le travail à distance omniprésent et a soulevé des questions sur la quantité d’espace dont les entreprises ont besoin. L’accord d’Ortega intervient alors que les premiers signes indiquent que le marché de la location de bureaux pourrait reprendre : le taux d’inoccupation global des bureaux à Toronto a chuté pour le deuxième trimestre consécutif à la fin de l’année dernière.
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l’article
Royal Bank Plaza est l’un des immeubles de bureaux les plus en vue au Canada. Ses deux tours triangulaires arborent des couches d’or 24 carats sur leurs 14 000 fenêtres, un spectacle rarement manqué par les visiteurs de la ville grâce à son emplacement au pied de Bay Street, la réponse canadienne à Wall Street. Le bâtiment est le siège social de la Banque Royale du Canada, la plus grande banque du pays en valeur marchande, qui a emménagé peu de temps après l’achèvement de la première tour en 1976.
-
L’OIRPC fait une incursion dans les développements unifamiliaux aux États-Unis dans un contexte de pénurie de logements
-
Brookfield fait face à un « défaut imminent » sur un immeuble de bureaux à Chicago
-
L’afflux de baby-boomers vieillissants met les foyers de soins pour personnes âgées du Canada sur le rythme d’un investissement record
-
Le centre commercial le plus précieux du Canada se dote d’immeubles d’appartements
Pour Ortega, la 17e personne la plus riche du monde, l’achat suggère que la pandémie n’a pas ébranlé sa foi dans l’immobilier commercial. Il avait déjà été engagé dans une frénésie d’achat d’actifs nord-américains avant COVID-19, y compris tout, d’un hôtel de Chicago à deux immeubles de bureaux de Seattle loués par Amazon.com Inc.
La valeur nette d’Ortega s’élève à environ 66,7 milliards de dollars, selon l’indice Bloomberg Billionaires, dont la majorité provient de sa participation majoritaire dans la société espagnole Inditex SA, propriétaire de Zara.
Publicité
Cette annonce n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.