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Le prophète présente les observations d’adieu et les recommandations sur la vie et la mort d’Almustafa, le Prophète choisi et bien-aimé, alors qu’il termine un séjour de douze ans en Orphalais.
Almustafa, le prophète choisi et bien-aimé autour duquel tourne l’histoire, a passé douze années de sa jeunesse en Orphalese, servant de harpe populaire, de flamme, de chercheur de silence et de gardien de la nuit. Une grande partie de son temps a été passée dans les collines surplombant les collines, observant et écoutant leur vie. Les gens ont généreusement pourvu aux besoins physiques d’Almustafa, mais il se rend compte que certains ont critiqué son éloignement. Maintenant, le navire qu’il attendait pour le ramener chez lui arrive, et Almustafa descend des collines vers le temple, doux-amer à l’idée de partir. Les gens se rassemblent pour l’accompagner, avides de s’imprégner de la sagesse qu’il peut apporter, pour le bien de la postérité.
Dans le temple et sous l’impulsion du voyant Almitra, qui croit en lui, Almustafa, muet et émotif, accepte de répondre aux questions sur ce qui sépare la naissance et la mort. Almitra ouvre la session de questions et réponses, et les réponses incitent les autres à demander conseil sur les choses qui leur tiennent à cœur. Les réponses d’Almustafa sont toutes transmises à l’ensemble des citoyens d’Orphalese, mais chacune est également adaptée à chaque questionneur individuel, sincère ou cynique.
Il y a vingt-six questions concernant divers aspects de la vie. Abordant chaque question individuellement, Almustafa présente une tendance générale à montrer, à travers des allusions à la nature et aux activités quotidiennes, l’interdépendance de la vie. Il rejette bon nombre des formalités et des restrictions qui caractérisent les institutions humaines telles que la loi et la religion. Il rejette les idées reçues selon lesquelles le mariage dissoudrait l’individualité des époux, façonnerait les enfants selon les idées préconçues des parents sur leur avenir et la prière serait une intercession en cas de besoin, de désir ou de chagrin. La nudité, un tabou important parmi tous les peuples du Moyen-Orient, est utilisée à plusieurs reprises comme symbole de pureté naturelle et pour remettre en question les conceptions formelles de la moralité. La générosité peut entraîner du bien ou du mal, selon les motivations de celui qui donne et de celui qui reçoit. De nombreux aspects de la vie sont considérés comme les deux faces d’une même médaille. Almustafa exhorte les gens à voir même dans les aspects négatifs de la vie une étincelle de bien, et il exhorte les gens, jeunes, vieux et d’âge moyen, riches et pauvres, hommes et femmes, à apprécier l’unité de la vie sous Dieu et à se comporter en conséquence.
À la tombée de la nuit, Almitra signale que l’échange est terminé en bénissant la journée, la ville et les sages paroles d’Almustafa. Il objecte qu’il en a tiré plus qu’il n’en a apporté. La foule suit Almustafa en larmes jusqu’aux quais, où il prononce un long et émouvant discours d’adieu, remerciant et encourageant les gens qu’il a aimé et essayé de servir, justifiant ses méthodes et les exhortant à rechercher l’excellence en toutes choses et à attendre patiemment le secret. les choses de la vie soient pleinement révélées. Almustafa reste encourageante, stimulante, pleine d’espoir et – surtout – énigmatique jusqu’à la fin, promettant : « Un peu de temps, un moment de repos sur le vent, et une autre femme me portera », mots qu’Almitra prend à cœur alors qu’elle seule reste à survivre. regarde la mer vide.
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