Le projet de loi sur les nouvelles en ligne du Canada est « déraisonnable », selon un cadre de Google

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TORONTO – Google pourrait être contraint de supprimer les liens vers des articles de presse trouvés dans les résultats de recherche canadiens si le gouvernement adopte une loi obligeant les sociétés Internet à payer les éditeurs de nouvelles, a déclaré mercredi un dirigeant de la société aux législateurs.

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La législation proposée par le Canada obligerait des plates-formes comme Alphabet Inc, la société mère de Google, et la société mère de Facebook, Meta Platforms Inc, à négocier des accords commerciaux et à payer les éditeurs de nouvelles canadiens pour leur contenu, dans le cadre d’une tendance mondiale plus large consistant à faire payer les entreprises technologiques pour les informations.

« Le niveau extrême d’incertitude commerciale et de responsabilité financière non plafonnée que Google est invité à accepter … est déraisonnable », a déclaré le vice-président des nouvelles de Google, Richard Gingras, lors d’un témoignage devant un comité sénatorial.

« Si nous devons payer les éditeurs simplement pour avoir un lien vers leurs sites, nous faisant perdre de l’argent à chaque clic, il serait raisonnable pour nous, ou pour toute entreprise, de reconsidérer pourquoi nous continuerions à le faire », a-t-il ajouté.

Cette année, Google a testé le blocage de l’accès de certains utilisateurs canadiens aux informations comme une réponse potentielle à la législation, une décision que le Premier ministre Justin Trudeau a qualifiée de « terrible erreur ».

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L’année dernière, Google s’est lié aux éditeurs de nouvelles canadiens plus de 3,6 milliards de fois, a déclaré Gingras, ce qui a aidé ces entreprises à gagner de l’argent sur les publicités et les nouveaux abonnements.

Présenté en avril 2022, le projet de loi, connu sous le nom de projet de loi C-18, est la dernière législation qui vise à obliger les plateformes de médias numériques à payer leur juste part pour la liaison de contenu d’actualité.

La proposition d’Ottawa est similaire à une loi révolutionnaire que l’Australie a adoptée en 2021, qui a également déclenché des menaces de Google et de Facebook pour restreindre leurs services. Les deux ont finalement conclu des accords avec des sociétés de médias australiennes après que des amendements à la législation ont été proposés.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi australienne, les entreprises technologiques ont approuvé plus de 30 accords avec des médias les indemnisant pour le trafic générateur de contenu.

L’industrie canadienne de l’information a appelé à une réglementation plus stricte des entreprises technologiques pour les empêcher d’évincer les entreprises d’information du marché de la publicité en ligne. L’industrie de l’information affirme avoir subi des pertes financières alors que des entreprises comme Google et Meta gagnent régulièrement une plus grande part de marché des revenus publicitaires en ligne.

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