Il a également concédé qu’un projet de loi de 300 pages avec 1 200 clauses est « perfectible » – une branche d’olivier aux critiques qui chercheront des amendements.
« Nous nous lançons dans une tâche énorme », a-t-il déclaré. « Si les choses doivent être corrigées, ajustées, nous le ferons. »
Déposé le 29 mars, le projet de loi 15 — étiqueté « un
agir pour rendre plus efficace le système de santé et de services sociaux
» — est la pièce maîtresse de la législation qui sera débattue lors de la séance de printemps de l’Assemblée nationale. C’était une clé
promesse de la Coalition Avenir Québec
campagne électorale l’an dernier.
Lors du lancement du projet de loi, Dubé a invité tous les acteurs — des patients aux médecins et aux infirmières — à considérer les faits.
« Est-ce normal qu’il soit si difficile d’avoir accès à un médecin ? Non. Est-il normal de devoir attendre des heures aux urgences ou d’avoir accès à un médecin ? Non. »
Alors, comment Dubé propose-t-il d’arriver là où il veut aller?
Voici quelques-unes des principales caractéristiques du projet de loi.
— Le projet de loi créerait un
nouvelle entreprise d’État, Santé Québec
, pour assumer la tâche de fournir des services de santé et des services sociaux. Avec un président et un conseil d’administration fonctionnant à peu près comme Hydro-Québec, Santé Québec deviendrait l’unique employeur du système. Les partis d’opposition ont déjà critiqué cette idée, affirmant que le Québec met en place un «bouclier de responsabilité» pour se distancer des fiascos quotidiens du système. Mais Dubé a déclaré que les ministres seront toujours tenus responsables de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas.