Le procès pour complot de meurtre de deux manifestants du blocus frontalier de Coutts se dirige vers un jury

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LETHBRIDGE, Alberta — Les jurés qui devaient décider du sort de deux hommes accusés d’avoir conspiré pour assassiner des policiers au poste frontalier de Coutts, en Alberta, ont été exhortés mercredi par un juge à bloquer le bruit de fond dans cette affaire très médiatisée.

Le juge David Labrenz a demandé aux jurés de se concentrer sur les preuves.

« Essayez de parvenir à un verdict juste », a déclaré Labrenz dans ses instructions finales lors du procès devant la Cour du Banc du Roi à Lethbridge, en Alberta.

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Le jury devrait se réunir plus tard mercredi pour rendre un verdict dans l’affaire d’Anthony Olienick et Chris Carbert.

En plus du chef d’accusation de complot, ils sont également accusés de méfait et de possession d’une arme dans un dessein dangereux. Olienick est également accusé de possession d’une bombe artisanale.

Les hommes ont été arrêtés après que la police a confisqué des armes et procédé à des arrestations lors de la levée du blocus début 2022.

La barricade de véhicules au poste frontière canado-américain a bloqué la circulation pendant deux semaines pour protester contre les restrictions liées à la COVID-19 et les obligations de vaccination. Il s’agissait de l’une des nombreuses manifestations qui ont eu lieu à l’époque dans tout le pays, alors que les règles visant à limiter la propagation de la COVID-19 se heurtaient aux droits et libertés individuels.

Au cours du procès, la Couronne a présenté des preuves de présence d’armes à feu à proximité du site du blocus ainsi que des déclarations et des messages texte des accusés avertissant que la manifestation était une dernière résistance contre un gouvernement fédéral tyrannique.

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La défense a déclaré que les deux hommes s’étaient rendus à Coutts pour faire une déclaration selon laquelle les libertés doivent être protégées, mais a fait valoir que cela n’équivalait pas à un complot visant à tuer.

Les jurés ont vu des messages échangés entre les manifestants, qui ont qualifié le blocus de « dernier combat », l’un d’eux affirmant qu’il était prêt à sortir dans un « sac mortuaire ».

Le juge a déclaré aux jurés que pour condamner pour complot de meurtre, ils devaient constater qu’il y avait eu collusion en vue de commettre des violences et, si tel était le cas, qu’Olienick et Carbert en faisaient partie.

« C’est l’accord qui est la clé », a déclaré Labrenz. « C’est à vous de décider s’il y a eu conspiration. Si l’objectif commun est de commettre un crime, alors il s’agit d’une conspiration. »

Labrenz a également demandé au jury de ne rien interpréter des opinions exprimées par Olienick et Carbert dénigrant la police.

« On ne peut pas punir l’accusé pour son mauvais comportement », a-t-il déclaré.

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