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Cette collection de conversations entre le philosophe grec classique Socrate et ceux qui l’interrogent et/ou le défient est l’une des œuvres philosophiques les plus anciennes et les plus importantes de l’histoire. Écrit par Platon, un élève de Socrate et un philosophe renommé à part entière, les quatre dialogues de cette collection se déroulent sur une période allant des débuts du procès de Socrate à Athènes au jour de son exécution, et explorent des thèmes liés à la nature de l’existence, à la nature de la mort et à la valeur de la sagesse.
Le premier dialogue de la collection porte le titre « Euthyphro », d’après le nom du premier citoyen qui engage Socrate dans un dialogue. Les deux hommes se rencontrent à l’extérieur de la version athénienne du palais de justice, où Socrate est sur le point d’être jugé pour avoir corrompu la jeunesse de la ville et Euthyphro est sur le point de porter des accusations de meurtre contre son père. Les deux hommes débattent de la nature à la fois de la piété et de la justice, leur conversation se terminant lorsque Socrate prouve à Euthyphro que ses actions (d’Euthyphro) ne sont pas ce qu’il croit qu’elles sont, et Euthyphro part dans la confusion.
Le deuxième dialogue, « Apology », commence comme un monologue, alors que Socrate présente sa défense à la cour athénienne. Il commence par décrire l’histoire de sa vie, décrivant comment il est devenu philosophe sous l’influence des dieux, et comment il se considère comme étant en quête de sagesse, plutôt que de l’imposer aux autres (ce qui est une composante du crime qu’il est accusé avec). Il engage également Meletus, son principal accusateur, dans un débat, tentant de prouver à la fois à Meletus et au tribunal que l’affaire contre lui n’a aucun fondement. Ses efforts sont cependant vains : le récit décrit comment Socrate est reconnu coupable des accusations portées contre lui et condamné à mort, une conséquence que Socrate accepte avec humour et réalisme.
Le troisième dialogue, « Crito », est le plus bref des quatre de cette collection. Il se déroule dans la cellule de la prison de Socrate, où il reçoit la visite d’un riche ami et allié, Criton, qui le presse de profiter des offres de soutien de sa part et d’autres riches Athéniens, et de s’échapper. Socrate refuse avec reconnaissance et douceur, expliquant que son sens de la loyauté envers l’État et son jugement, qu’il croit inspiré par le pur principe de justice, est trop fort.
Le quatrième et dernier dialogue, « Phédon », est le plus long des quatre et est le seul dans lequel Socrate n’est pas physiquement présent. Le dialogue a lieu peu de temps après sa mort et consiste en Phédon, un étudiant présent à la mort de Socrate, racontant au curieux Echecrate la fin de la vie de Socrate. Phédon décrit comment Socrate a passé une grande partie de ses dernières heures à débattre avec deux philosophes curieux, Simmias et Cébès, débattant de la nature de la mort, de la nature de l’âme et de ce qui arrive à l’âme après la mort. Socrate déclare sa conviction que l’âme individuelle retourne dans le monde physique vie après vie, et qu’entre la fin d’une vie et le début de la suivante, l’âme peut se reposer et/ou être réhabilitée (si la vie décédée était corrompue) dans l’un des nombreux « mondes » spirituels. Il suggère également que pour toute personne ayant une curiosité philosophique, la mort n’est rien de plus qu’une occasion d’en apprendre davantage sur l’existence.
À la fin de ces dialogues, un accompagnateur apparaît avec des instructions pour Socrate sur la façon dont il doit prendre le poison qui doit mettre fin à sa vie. Socrate prend volontairement le poison et Phédon raconte les derniers instants de sa mort, concluant par la déclaration que Socrate était «le plus sage, le plus juste et le meilleur».
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