[ad_1]
Cette collection de conversations entre le philosophe grec classique Socrate et ceux qui le remettent en question et/ou le défient est l’une des œuvres philosophiques les plus anciennes et les plus significatives de l’histoire. Écrits par Platon, élève de Socrate et philosophe réputé, les quatre dialogues de ce recueil se déroulent sur une période allant du début du procès de Socrate à Athènes jusqu’au jour de son exécution, et explorent des thèmes liés à la nature de l’existence, à la nature de la mort et à la valeur de la sagesse.
Le premier dialogue de la collection porte le titre « Euthyphron », d’après le nom du premier citoyen qui engage le dialogue avec Socrate. Les deux hommes se rencontrent devant le palais de justice athénien, où Socrate est sur le point d’être jugé pour corruption de la jeunesse de la ville et Euthyphron est sur le point de porter plainte pour meurtre contre son père. Les deux hommes débattent de la nature de la piété et de la justice, leur conversation se terminant lorsque Socrate prouve à Euthyphron que ses actions (d’Euthyphron) ne sont pas ce qu’il croit qu’elles soient, et Euthyphron part confus.
Le deuxième dialogue, « Excuses », commence comme un monologue, alors que Socrate présente sa défense devant la cour athénienne. Il commence par décrire l’histoire de sa vie, décrivant comment il est devenu philosophe sous l’influence des dieux et comment il se considère comme étant en quête de sagesse, plutôt que de l’imposer aux autres (ce qui est une composante du crime qui lui est reproché). avec). Il engage également Mélétus, son principal accusateur, dans un débat, tentant de prouver à la fois à Mélétus et au tribunal que l’accusation portée contre lui n’a aucun fondement. Ses efforts sont cependant vains : le récit décrit comment Socrate est reconnu coupable des accusations portées contre lui et condamné à mort, une conséquence que Socrate accepte avec humour et réalisme.
Le troisième dialogue, « Criton », est le plus bref des quatre de ce recueil. L’histoire se déroule dans la cellule de prison de Socrate, où il reçoit la visite d’un riche ami et allié, Criton, qui le presse de profiter des offres de soutien de lui et d’autres riches Athéniens, et de s’échapper. Socrate refuse avec gratitude et douceur, expliquant que son sentiment de loyauté envers l’État et son jugement, qu’il croit inspirés par le pur principe de justice, est trop fort.
Le quatrième et dernier dialogue, « Phédon », est le plus long des quatre et le seul dans lequel Socrate n’est pas physiquement présent. Le dialogue se déroule peu de temps après sa mort et consiste en Phédon, un étudiant présent à la mort de Socrate, racontant au curieux Échécrate la fin de la vie de Socrate. Phédon décrit comment Socrate a passé une grande partie de ses dernières heures à débattre avec deux philosophes curieux, Simmias et Cébès, débattant de la nature de la mort, de la nature de l’âme et de ce qui arrive à l’âme après la mort. Socrate affirme sa conviction que l’âme individuelle retourne dans le monde physique vie après vie, et qu’entre la fin d’une vie et le début de la suivante, l’âme peut se reposer et/ou être réhabilitée (si la vie décédée était corrompue) en un des nombreux « mondes » spirituels. Il suggère également que pour toute personne ayant une curiosité philosophique, la mort n’est rien d’autre qu’une opportunité d’en apprendre davantage sur l’existence.
À la fin de ces dialogues, un serviteur apparaît avec des instructions pour Socrate sur la façon dont il doit prendre le poison qui doit mettre fin à ses jours. Socrate prend volontiers le poison, et Phédon raconte les derniers instants de sa mort, concluant par la déclaration que Socrate était « le plus sage, le plus juste et le meilleur ».
[ad_2]
Source link -2