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WASHINGTON – Un juge américain a rejeté vendredi le procès de l’ancien président Donald Trump contre Twitter Inc qui contestait sa suspension de la plateforme.
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Dans une décision écrite, le juge de district américain James Donato à San Francisco a rejeté l’argument de Trump selon lequel Twitter violait son droit à la liberté d’expression garanti par le premier amendement de la Constitution américaine.
Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux ont interdit Trump de leurs services après qu’une foule de ses partisans a attaqué le Capitole américain lors d’une émeute meurtrière le 6 janvier 2021.
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Cette agression a fait suite à un discours de Trump dans lequel il a réitéré de fausses affirmations selon lesquelles sa défaite électorale en novembre était due à une fraude généralisée, une affirmation rejetée par plusieurs tribunaux et responsables électoraux des États.
Les avocats de Trump ont allégué dans un dossier judiciaire l’année dernière que Twitter « exerce un degré de pouvoir et de contrôle sur le discours politique dans ce pays qui est incommensurable, historiquement sans précédent et profondément dangereux pour ouvrir un débat démocratique ».
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Au moment de supprimer définitivement le compte de Trump, Twitter a déclaré que ses tweets avaient violé la politique de la plateforme interdisant la « glorification de la violence ». La société a alors déclaré que les tweets de Trump qui ont conduit à son retrait étaient « très susceptibles » d’encourager les gens à reproduire ce qui s’est passé lors des émeutes du Capitole.
Avant d’être bloqué, Trump comptait plus de 88 millions d’abonnés sur Twitter et l’utilisait comme son mégaphone sur les réseaux sociaux.