Le marché canadien de l’habitation est devenu encore plus chaud en novembre
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Le marché canadien de l’habitation est devenu encore plus chaud en novembre alors que le prix moyen a atteint un sommet sans précédent à 720 850 $, selon les données de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) publiées mercredi.
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Ce chiffre non corrigé des variations saisonnières a battu le précédent record de 716 828 $ établi en mars, alors que la déconnexion entre l’offre et la demande de logements continue de faire monter les prix, a déclaré Cliff Stevenson, président de la CREA, dans un communiqué. «Même à ce qui est traditionnellement la période creuse de l’année pour le logement, les conditions et les tendances des prix sont aux mêmes niveaux records que nous avons vus ce printemps. Les choses pourraient se calmer un peu pendant le reste de décembre et janvier, mais le marché de printemps de l’année prochaine sera sans aucun doute intéressant.
Les ventes nationales de maisons ont augmenté de 0,6 % d’un mois à l’autre en novembre, les ventes dans des régions comme Calgary, Edmonton, l’intérieur de la Colombie-Britannique, Regina et Saskatoon compensant les baisses dans la région du Grand Toronto (RGT) et à Montréal.
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Le même jour où les données de l’ACI ont été publiées, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a signalé que le taux annuel désaisonnalisé autonome des mises en chantier s’élevait à 301 279 en novembre pour toutes les régions du Canada, soit une augmentation de 26 % par rapport à octobre.
Bien que les mises en chantier de logements commencent à augmenter, la CREA prévoit une nouvelle croissance en 2022, car la demande dépasse largement l’offre.
« Les cycles de logement peuvent être très longs, donc les tendances du marché ne se soucient pas du fait que nous ayons mis de nouveaux calendriers 2022 sur les portes de nos réfrigérateurs », a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de la CREA, dans un communiqué.
« Le fait est que les problèmes d’approvisionnement auxquels nous avons été confrontés à l’approche de 2020, qui se sont aggravés jusqu’en 2021, sont encore plus tendus à l’approche de 2022. Les hausses de taux d’intérêt rendront encore plus difficile l’entrée des nouveaux entrants sur le marché l’année prochaine, même si l’activité peut rester robuste car les propriétaires existants continuent de se déplacer en réponse à tous les changements dans nos vies depuis que COVID est apparu sur les lieux. En tant que tel, la question des inégalités dans l’espace du logement restera une priorité.
La société immobilière RE/MAX s’attend également à une nouvelle croissance du marché de l’habitation au Canada, un plus grand nombre de déménagements interprovinciaux étant le principal moteur de la flambée des ventes de maisons. Conjuguée à une pénurie continue de l’offre de logements exerçant une pression à la hausse supplémentaire sur les prix, RE/MAX a estimé une augmentation de 9,2 % des prix de vente résidentiels moyens à travers le Canada en 2022.
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