Le prince de Galles a adopté une grue blessée au Rwanda qui a perdu la capacité de voler.
Le prince, 73 ans, a visité jeudi le « premier et unique » sanctuaire faunique de Kigali, le village d’Umusambi, qui abrite plus de 50 espèces de grues en voie de disparition.
Après une visite des zones humides et d’un sanctuaire de papillons, le prince a rencontré une grue appelée Metusi, ce qui signifie « gâté ».
L’oiseau a été nommé parce qu’il a été si bien traité qu’il préfère la compagnie des humains à ses amis à plumes.
Olivier Nsengimana, fondateur et directeur de la Rwanda Wildlife Conservation Association, a remis à Charles un certificat d’adoption pour l’oiseau, en disant au prince : « À partir de maintenant, elle est à vous.
Visiblement ravi, le Prince répondit : « Oh. Vous devez me tenir au courant.
Alors que l’oiseau se promenait devant lui, il ajouta : « Elle nous donne un bon coup d’œil.
M. Nsengimana a révélé que l’oiseau était handicapé après avoir été maltraité par un ancien propriétaire, qui lui avait donné des coups de pied.
Metusi est l’une des 50 grues handicapées en voie de disparition sauvées de jardins où elles étaient gardées comme animaux de compagnie – une partie du commerce illégal d’espèces sauvages au Rwanda.
Plus tard, le prince a planté un arbre indigène. Après avoir creusé le sol, il a touché le tronc du jeune arbre et a dit, comme il le fait toujours : « Bonne chance, arbre. Il est très important de lui souhaiter bonne chance.
Une plaque a été placée pour marquer la plantation de l’arbre Cordia Africana, communément appelé cordia à grandes feuilles ou cordia d’Afrique de l’Est.
L’arbre a de multiples usages, mais il est traditionnellement utilisé pour fabriquer des canots, des tambours, des ruches, des mortiers à grains, des réservoirs d’eau, des ustensiles et des manches d’outils.
Le folklore local relie l’arbre aux anciens rois du Rwanda, car les matériaux de l’arbre étaient utilisés pour fabriquer les tambours des rois.
On a également montré au prince un sanctuaire de papillons, où son guide, M. Nsengimana, a montré deux papillons en expliquant : « Ils s’accouplent », ce à quoi le prince a répondu : « Alors, nous ferions mieux de les laisser faire ! »