mardi, novembre 26, 2024

Le pont sur la Drina Résumé et guide d’étude Description

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Le pont sur la Drina est la chronique d’une belle structure en pierre érigée à l’époque ottomane à Višegrad, en Bosnie et qui a survécu indemne jusqu’aux premiers jours de la Première Guerre mondiale. Le roman examine des personnes choisies à travers trois siècles et demi dont la vie tourne autour du pont .

Le pont sur la Drina est une belle structure blanche enjambant un ruban d’eau verte au courant rapide. Au fil des siècles, le pont inspire les contes populaires. Le pont survient lorsqu’un garçon chrétien de dix ans kidnappé devient Grand Vezir et, se souvenant de la misère d’une traversée en ferry, commande un pont de pierre. Elle et un caravansérail correspondant montent en 1567-71 sous deux surveillants, un cruel et un juste. L’empalement d’un saboteur est représenté graphiquement. À la fin du XVIIIe siècle, le Stone Han se détériore, mais le pont résiste même à une grande inondation.

Sautant au XIXe siècle et aux insurrections serbes, l’armée autrichienne occupe Višegrad, érige un blockhaus sur le pont et commence à décapiter les nationalistes serbes présumés. L’histoire de deux riches familles musulmanes organisant un mariage pour la belle mais têtue Fata se termine par une tragédie et son suicide entre dans le folklore. Il en va de même de l’humiliation d’Alihodja alors que les factions musulmanes débattent de l’opportunité de résister activement ou passivement aux Autrichiens. Les changements dans la vie de Višegrad sont examinés dans des vignettes de Milan Glasičanin, le joueur, le soldat Rusyn Fedun et la belle fille turque, qui s’avère être une collaboratrice serbe, et Lotte, qui gère un hôtel prospère et s’occupe de ses proches. Salko Ćorkan est tourmenté par de prétendus amis et devient une légende en dansant sur le pont. D’autres changements arrivent en ville à mesure que le pont est réparé, qu’une ligne de chemin de fer le longe et que le pont est miné pour être détruit par les Autrichiens, si la guerre s’ensuit.

À l’été 1913, des étudiants débattent d’idéologies sur le pont. Parmi les jeunes intellectuels se trouvent Stiković et Glasičanin, rivaux pour la belle institutrice Zorka. L’été 1914 commence par un temps clément et des récoltes abondantes, mais cède la place à la persécution des Serbes en représailles pour le meurtre de l’archiduc Ferdinand, au bombardement du pont et du centre-ville et à l’évacuation forcée de Višegrad. Alihodja ne parvient pas à partir comme ordonné et est blessé lorsqu’un morceau du pont explosé s’écrase sur son magasin. Il meurt en rentrant chez lui, se persuadant que Dieu quelque part crée plutôt qu’il ne détruit.

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