Le plan de sauvetage du Credit Suisse pourrait inclure la nationalisation, les pertes des détenteurs d’obligations

Un plan de sauvetage du géant bancaire suisse Credit Suisse pourrait imposer des pertes à ses obligataires et même entraîner une nationalisation totale ou partielle de Credit Suisse Group AG, ont révélé plusieurs rapports le 19 mars.

Les autorités suisses envisagent d’appliquer les pertes aux détenteurs d’obligations du Credit Suisse dans le cadre des efforts de redressement en cours de la banque, Reuters appris de deux sources. Les régulateurs européens craignent que cette décision ne sape la confiance des investisseurs dans le secteur financier européen.

Un autre rapport de Bloomberg réclamations que le gouvernement suisse analyse une nationalisation totale ou partielle de la banque, la seule alternative disponible si le rachat d’UBS n’est pas achevé. La banque d’investissement UBS est la plus grande banque de Suisse.

Le 18 mars, la Banque nationale suisse (BNS) et le régulateur financier suisse ont déclaré que l’acquisition du Credit Suisse par UBS était la « seule option » pour empêcher un « effondrement de la confiance » envers le Credit Suisse.

La nationalisation serait une option d’urgence en raison des complexités entourant l’accord et du temps limité disponible. Les autorités suisses travaillent ce week-end sur des « mesures d’urgence » pour accélérer l’accord avant l’ouverture des marchés asiatiques, notamment en permettant à l’accord de se poursuivre sans vote des actionnaires.

UBS demanderait au gouvernement d’assumer environ 6 milliards de dollars de frais de justice et de pertes futures potentielles en cas de rachat. UBS offre 1 milliard de dollars au Credit Suisse, une remise considérable par rapport à la valeur marchande de la banque au 17 mars de près de 8 milliards de dollars, selon à Tradeview.

Les autorités suisses s’inquiètent également des pertes d’emplois dues à l’accord. Selon des informations, le Credit Suisse envisageait auparavant de licencier 9 000 employés pour sauver son entreprise.

Société d’investissement BlackRock refusé le 18 mars envisage ou s’intéresse à l’acquisition de Credit Suisse. « BlackRock ne participe à aucun projet d’acquisition de tout ou partie du Credit Suisse et n’a aucun intérêt à le faire », a déclaré la société sur Twitter.