Le plaignant de Hockey Canada a réussi le test du détecteur de mensonges : avocat

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La femme qui a intenté une poursuite contre Hockey Canada pour une présumée agression sexuelle collective a récemment passé un examen polygraphique, a déclaré son avocat mardi.

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Un communiqué publié mardi par Robert Talach de Beckett Personal Injury Lawyers a déclaré que la femme « a passé avec succès ce » test du détecteur de mensonge « avec une note de » véridique « .

Le résultat du test polygraphique, organisé par l’avocat du plaignant, a été fourni à la police de London, à l’équipe d’examen de Hockey Canada et aux enquêteurs de la LNH.

La femme a allégué que huit joueurs – dont des membres de l’équipe canadienne junior du monde 2018 – l’ont agressée sexuellement à la suite d’un gala de Hockey Canada à Londres, en Ontario, il y a quatre ans.

Le cabinet d’avocats basé à Londres a publié la déclaration pour résumer ses efforts à la suite de l’agression de groupe présumée et « pour remettre les pendules à l’heure ».

« Moins d’un jour après son départ de la chambre d’hôtel, le service de police de Londres a été informé et enquêtait. Après une enquête initiale, elle s’est entretenue avec un détective du poste de police le matin du 22 juin 2018. Le même jour, elle a subi un examen physique dans un hôpital. Plus tard, elle a fourni ses vêtements de la soirée en preuve », indique le communiqué.

Dans ce qui a explosé en un scandale national autour de Hockey Canada, la femme a déposé sa déclaration le 20 avril 2022, et Hockey Canada a réglé l’affaire le 24 mai.

Le plaignant réclamait plus de 3,5 millions de dollars en dommages-intérêts à Hockey Canada, à la Ligue canadienne de hockey et aux joueurs anonymes.

Les détails du règlement ne sont pas publics et aucune des allégations n’a été prouvée devant les tribunaux.

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Le traitement de l’affaire par Hockey Canada a mené à des audiences fédérales, et la Fédération internationale de hockey sur glace a déclaré dans un communiqué à La Presse canadienne qu’elle avait lancé une enquête sur les actions de Hockey Canada.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

« Ce sont des incidents profondément troublants que l’IIHF prend extrêmement au sérieux », a déclaré l’IIHF dans un communiqué.

La femme a clairement fait savoir à la police de Londres dès le 24 juin 2018 qu’elle souhaitait que des poursuites pénales soient engagées, selon son avocat. Elle a de nouveau rencontré des officiers les 26 juin et 31 août de la même année. Elle a été informée le 6 février 2019 qu’aucune accusation ne serait portée.

Talach a déclaré que l’affirmation originale de Hockey Canada selon laquelle la femme n’avait pas approché ni coopéré avec la police était inexacte.

« Après une période de réflexion, elle a ensuite poursuivi l’affaire par le biais de la formalité du système de justice civile sous la forme d’un procès », a indiqué la déclaration de son avocat.

« Bien qu’elle ait maintenant intenté des poursuites pénales et civiles, on lui a demandé de participer à l’examen interne rouvert de Hockey Canada et à une nouvelle enquête de la police de London. Elle a accédé à ces demandes. Elle a fourni une déclaration écrite complète à Hockey Canada le 21 juillet 2022 et à la Ligue nationale de hockey le lendemain. »

« Cette femme s’est pleinement engagée et a coopéré à toutes les enquêtes légales et formelles entourant ces événements », indique le communiqué.

L’IIHF, quant à elle, a déclaré qu’elle continuera de surveiller les actions de Hockey Canada, y compris les enquêtes rouvertes, pour s’assurer qu’elle agit conformément au Code sur l’abus et le harcèlement de l’IIHF.

« L’IIHF prendra toutes les mesures appropriées conformément au Code d’abus et de harcèlement de l’IIHF quand et si nécessaire », indique leur communiqué.

Il est également apparu récemment que Hockey Canada avait utilisé son soi-disant « fonds national d’équité », qui est alimenté par les frais d’adhésion perçus à travers le pays, pour régler les réclamations pour agression sexuelle.

Hockey Canada a depuis déclaré qu’il n’utiliserait plus le fonds pour régler les réclamations d’agression sexuelle.

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