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NEW YORK – Le PGA Tour a accusé LIV Golf d’utiliser les lois antitrust « comme un gourdin » et de saper ses contrats avec les joueurs dans une demande reconventionnelle à un procès que le circuit soutenu par l’Arabie saoudite a déposé le mois dernier.
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LIV Golf a attiré certains des meilleurs membres du PGA Tour, dont Phil Mickelson, six fois grand vainqueur, avec d’énormes bourses tandis que ceux qui ont rejoint le circuit rebelle ont été suspendus par le PGA Tour.
Dans un procès intenté en août, LIV Golf, Mickelson et 10 autres joueurs ont accusé le PGA Tour de violations des lois antitrust.
Dans sa demande reconventionnelle, le PGA Tour a déclaré que les golfeurs savaient qu’ils n’avaient aucun droit unilatéral de faire défaut et que la violation de leurs contrats entraînerait des suspensions.
« (Cette affaire) est un effort cynique pour éviter la concurrence et contourner l’investissement du Tour dans le développement du golf professionnel », a-t-il déclaré.
Le procès a accusé LIV Golf d’avoir intentionnellement sapé les relations contractuelles du PGA Tour avec ses joueurs en payant l’ancien champion de l’US Open Bryson DeChambeau et d’autres d’énormes sommes d’argent pour rejoindre le nouveau circuit.
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« LIV a ouvertement cherché à nuire aux relations commerciales du Tour avec ses membres en les incitant à enfreindre leurs exigences contractuelles », a déclaré le Tour. « Allant même jusqu’à payer les frais juridiques des membres pour rendre la rupture de leurs contrats avec Tour plus attrayante. »
LIV a répondu dans un communiqué accusant le Tour d’avoir fait les demandes reconventionnelles « dans un effort transparent pour détourner l’attention de leur comportement anticoncurrentiel ».
« Nous restons convaincus que les tribunaux et le système judiciaire répareront ces torts », a ajouté LIV.
Cette semaine, Mickelson et trois autres personnes ont abandonné la poursuite de LIV. Les autres plaignants sont LIV Golf, DeChambeau, Matt Jones et Peter Uihlein.
La série LIV est financée par le Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite et les critiques l’ont accusée d’être un moyen pour le pays de tenter d’améliorer sa réputation face aux critiques sur son bilan en matière de droits humains.