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Le pétrole brut lourd canadien s’est affaibli alors que l’expansion du pipeline Trans Mountain est confrontée à un autre retard en raison de « problèmes techniques » apparus pendant la construction.
La société de pipelines contrôlée par l’État s’efforce de « déterminer les actions les plus sûres et les plus prudentes pour minimiser les retards supplémentaires », selon un communiqué. L’entreprise n’a pas fourni de nouvelle estimation pour le démarrage des opérations commerciales, qui était prévue pour avril, mais a déclaré qu’elle travaillait toujours « vers la date de mise en service prévue au deuxième trimestre 2024 ».
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La décote de Heavy Western Canadian Select par rapport à l’indice de référence américain s’est élargie à 18 $ US le baril, contre 16,10 $ US vendredi, selon les acteurs du marché et General Index.
Le pipeline d’un débit de 890 000 barils par jour, qui triple presque la capacité existante avec la construction d’une ligne jumelée, a été en proie à de multiples retards. Les coûts ont quadruplé pour atteindre près de 31 milliards de dollars.
La ligne devait être remplie de pétrole à partir du mois prochain, la première cargaison étant expédiée de Vancouver en avril. L’entreprise a évité potentiellement « des années » de retards plus tôt ce mois-ci lorsque la Régie de l’énergie du Canada a approuvé l’utilisation de conduites plus petites dans une section où Trans Mountain était confrontée à des problèmes de forage à travers une montagne. La société a demandé plusieurs dérogations au cours des derniers mois en raison des difficultés de forage sur le terrain accidenté de la Colombie-Britannique.
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Le pipeline Trans Mountain évite les retards
Trans Mountain constituerait le plus grand ajout de capacité d’oléoduc d’exportation depuis plus d’une décennie et la première expansion du seul conduit pétrolier du pays vers la côte ouest, permettant l’accès aux marchés d’Asie et de la côte ouest des États-Unis. Les producteurs de pétrole canadiens en Alberta sont aux prises avec un rationnement sévère des oléoducs existants en raison de l’augmentation de la production et du manque de canaux d’exportation.
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